vendredi 9 octobre 2015

Apercevoir la lumière

Respirer un bon coup et se lancer.
Après tout, on le savait qu’il serait difficile ce mois de septembre. On ne s’était pas trompés. Il a même débordé sur les premiers jours d’octobre.
La « véritable » reprise du travail. Un nouveau poste, avec tout ou presque à apprendre. Une équipe à apprivoiser, pas forcément docile.
La rentrée de mes « grandes » filles. Le CP, la moyenne section, 2 écoles différentes, de nouveaux repères à prendre.
L’adaptation à la crèche du tout petit, attendue, mais qui rajoute de l’organisation à un quotidien bien chargé.


Il y a eu de la tension, des matins explosifs, quelques nuits infernales.
Il y a eu des doutes, des questions, des interrogations.
Des « vais-je y arriver ? »
Des « à quoi bon » ?

Des "j'en peux plus"
Des loupés, des oublis, des envies de tout envoyer valser.

Mais aussi de la fierté.
De la voir déchiffrer ses premiers mots.
De la voir enfin avoir ses amis à elle et pas ceux de sa sœur.
De le voir si sociable.
De me voir tenir bon, malgré tout.
De constater que nous savons tous deux que c’est notre couple qui trinque , dernière roue du carrosse, mais constater que nous avons envie, nous avons hâte, de nous retrouver.

Il y a eu de la joie, des anniversaires fêtés, des réunions de chantier prometteuses.
Ce cœur qui explose quand je les regarde, tous les trois.

Elle est là cette toute petite lueur au bout du tunnel que nous avons traversé en apnée.
Le rythme est imprimé, les repères se dessinent.

La rentrée est ENFIN derrière nous, presque 6 semaines plus tard.

mardi 25 août 2015

Ta tête sur mon épaule

C'était juste après la tétée du soir, dans la pénombre de la chambre.
D'ordinaire tu t'assoupis et je te dépose, repu, dans ton lit, juste avant que tu ne fermes les yeux.
Ce soir là, tu n'avais pas sommeil, tu étais curieux des ombres sur les murs. Tu tournais et retournais la tête pour tout voir, en babillant joyeusement.
Je t'ai relevé contre moi et tu as posé ta tête sur mon épaule.
J'ai caressé ton crâne pelé et plongé dans ton cou.
Je me suis délectée de ton odeur, mêlée à celle du lait et du savon.
Dans ton cou, j'oublie tout.
Evaporées les nuits hachées, la reprise du travail, les petites contrariétés.
Nous sommes restés ainsi de précieuses secondes.
Tu as relevé ta tête pour plonger ton regard dans le mien, ton sourire ravageur aux lèvres.
Tu savais ce que tu avais fait.
Ton premier câlin.

Je l'ai gravé bien fort dans ma mémoire. J'espère que je n'oublierai jamais ces yeux pétillants, ce sourire charmeur, cette pépite de premier câlin, quelques jours avant tes 6 mois.
Bientôt une demi-année que tu nous as rejoints. C'est si peu et tellement à la fois.
La vie sans toi nous paraît si loin alors que tu es encore si petit.
Je ne vois qu'une seule explication à cette contorsion du temps et des souvenirs : tu manquais à nos vies.

Ce soir-là, tu n'as pas été avare de "premières fois", puisque tu ne t'es pas assoupi en tétant.
Tu t'es blotti à nouveau contre moi, et tu t'es endormi, le nez dans ton doudou, ta tête sur mon épaule.




dimanche 16 août 2015

Incognito

Je l'étais il y a encore quelques semaines.
Presque 3 ans de blog et 1 an d'Instagram sans que personne au sein de mon entourage ne sache rien de ma vie virtuelle.
Grand Amour a toujours été au courant bien sûr, mais il n'a jamais ressenti le besoin de venir me lire ou de parcourir mon compte IG.
Grand fan de photo, je l'ai initié à Instagram il y a 2 mois, et ça a été le début de la fin de mon anonymat.
Jolie Nièce est une ado désormais, elle a eu vite fait de dénicher mon compte en regardant d'un peu plus près les abonnés et mentions "j'aime" de son oncle.
Elle en a parlé... ça s'est su et voilà : j'ai de nouveaux abonnés pas du tout inconnus.

Au début, je me suis dit "et alors?", je n'ai rien à cacher après tout.
Puis certains se sont créé des comptes instagram tous neufs, sans publication aucune.
Juste pour s'abonner, sans commenter, sans aimer aucun cliché.
Juste pour voir.
Voir.
Et finir par envoyer des SMS à Grand Amour à propos de mes publications.
Le début de la fin quoi.

J'ai du mal à dire exactement en quoi cela me gêne. Après tout, c'est le jeu d'internet et d'Instagram, cette petite part de voyeurisme.
Pourquoi suis-je plus gênée que des personnes proches voient ces petits morceaux de vie que je donne à voir alors que je m'expose à des inconnus?
L'impression d'avoir perdu une certaine liberté peut-être ?
Je n'ai pas encore mis le doigt dessus.
Le temps d'y voir plus clair, je crois que je vais mettre encore un peu plus ce blog en pause.

Ecrire ici me manque déjà...
Le p'tit cassis fait des nuits d'enfer depuis que j'ai repris le travail, la fatigue prend doucement le dessus... c'est dur.
Bref, je démêle tout ça et j'espère revenir vite.








lundi 27 juillet 2015

La sanction - bis repetita

Je vous avais déjà un peu parlé de la sanction qui avait suivi l’annonce de ma grossesse au travail.

Pour résumer : un mois après l’annonce de ma grossesse, sous le couvert d’une « réorganisation », on m’avait forcée à accepter un autre poste (bien moins intéressant) (et accessoirement donné mon poste, soi disant remodelé, à une collègue !).

Avant mon départ en congé maternité, j’ai donc passé le relai sur ce « nouveau » poste à peine effleuré à une autre collègue dans un contexte très chaotique de démissions dans le service…

Aucune nouvelle de ma hiérarchie pendant mon congé (hormis pour me faire signer – en antidatant bien sûr - un avenant à mon contrat de travail et une revue expresse par téléphone de mes « objectifs 2014-2015 » – j’ai obtenu 90% de mes objectifs annuels pour 75% de présence sur la période – entretien négatif donc. Hum. Passons).

J’apprends tout de même entre temps que la collègue qui a pris mon ancien poste assure EXACTEMENT les mêmes missions que moi.
Donc point de réorganisation / remodelage de postes dans les faits.

Un mois avant mon retour de congé, mon directeur (N+2) m’appelle pour me convoquer à un entretien avec les ressources humaines. J’appelle mon chef direct pour en savoir un peu plus, il ne veut pas lâcher le morceau… Je passe donc 10 jours avant l’entretien à me demander si je vais être virée ou non…. Sympathique ambiance….

Et vous savez quoi ? : BIS REPETITA (même pas peur !)

La collègue qui m’a remplacée sur mon « nouveau » poste a trop bien fait son travail. Le directeur a donc décidé de lui filer définitivement le job !
Et moi ?
Je récupère ce qu'il reste (celui qu’elle avait avant de me remplacer).

Alors bien sûr, ils y ont mis les formes pour ne pas se faire pincer légalement parlant.
Soi-disant qu’ils changent de nouveau l’organisation bla bla bla… ils suppriment mon poste et en créent un nouveau – qu’ils lui proposent à elle, pas à moi.
Et là, le passage d’anthologie de l’entretien :


«parce que, tu comprends, je ne veux plus travailler en direct avec toi »

J’ai cru que les yeux de la responsable des RH allaient lui sortir de la tête.
Elle a repris la main pour « polisser » le discours.


« Non en fait, tu comprends, c’est qu’on ne voudrait pas te faire évoluer trop vite, ce poste a plus d’envergure, etc. »
Soyons clairs : les missions de ce nouveau poste sont EXACTEMENT les mêmes, ils en ont juste modifié le titre.
Et pour finir ils me « proposent » le seul poste vacant qui reste dans l’entreprise – celui qu’elle avait avant.
« Tu nous diras si tu acceptes notre proposition ? »
"Ah ah ah… il se passe quoi si je refuse ?"

Voilà, voilà… c’est ça la vraie vie du monde du travail en 2015 quand votre directeur voit comme une trahison le fait que vous fassiez un 3ème enfant.
(NDLR : quand il m’a embauchée, j’en avais déjà 2, il pensait être tranquille !
NDLR 2 : il a lui-même 3 enfants, bien sûr ! )

Mme LTLP, heureuse comme c’est pas permis d’avoir 3 enfants,
pion interchangeable dans l’organisation de son entreprise,
qui joue activement au Loto depuis la naissance du p’tit Cassis


vendredi 24 juillet 2015

Allaitement et travail : ça swingue !

J'ai allaité tous mes enfants, j'allaite toujours mon petit dernier de bientôt 5 mois.
Et j’ai repris le travail depuis 10 jours.

Comme pour ses soeurs, j’essaye de poursuivre l'allaitement malgré ma reprise.
Car oui, c'est possible d'allaiter et de travailler. Mais ça demande beaucoup d'organisation ET d'énergie.
Il faut un minimum d’équipement aussi (attention, ce qui suit peut choquer les lecteurs allergiques au principe de vache laitière :-) ).

En clair, le tire-lait est mon ami. Enfin, c’est plutôt « je t’aime moi non plus… » . Je n’ai, par exemple, jamais réussi à tirer de quantités convenables avec un tire-lait manuel. Sans tire-lait électrique double pompage, point de lait. Et j’ai clairement du mal niveau quantités. Je suis rarement au rendement imposé par mes p’tits gloutons. Calcul mental et gestion de stock sont mes alliés quotidiens.
Pour la Framboise, j’ai tenu 3 mois avant d’introduire des biberons de lait industriel.
Pour la Groseille 2 mois.
Je me suis épuisée à chaque fois (au point de faire un malaise en récupérant la Groseille chez sa nounou ==> 2 semaines d’arrêt et début du sevrage)

Car oui, ça épuise de tirer son lait 4 fois par jour (minimum vu mon « rendement »), assurer sa journée de travail et allaiter aussi souvent que possible son bébé, nuit y compris sic. Il faut gérer toute la logistique associée (laver/stériliser le matériel, préparer le nécessaire pour tirer sur son lieu de travail, caler des pauses dans son agenda minuté de la journée, transporter au froid, congeler / décongeler le stock de réserve en fonction de ce que Bébé a consommé…)
Il y a eu un paquet de loupés. Du tuyau, pot ou glacière oubliés à la gestion d’un déplacement professionnel de 2 jours où le tire-lait manuel emporté pour entretenir la lactation (et ne pas exploser !) se casse en deux (on en parle de la honte de devoir expliquer au formateur qu’on sera en retard car on doit courir les pharmacies pour en trouver un autre ??).
Ca épuise, au point d’en pleurer quand on renverse malencontreusement un pot de lait.
Ca épuise quand on pense avoir fini sa journée en se posant à 22h sur le canap’ et qu’en fait, non, il faut encore tirer son lait.
Mais c’est le prix de l’or blanc. Et je suis tenace, surtout quand il s’agit du meilleur pour mes enfants. ;-)

Pour cette reprise, mon objectif est donc de tenir le plus longtemps possible sans m’épuiser.
Reprendre le travail aux 4 mois et demi de Bébé (versus 2 mois et demi) avec un allaitement bien installé, ça aide déjà un peu.
J’ai un tire-lait de compet’ en location… le top du top de chez Medela, mais option « grosse bertha » ! Cette fois-ci, j’ai décidé de le laisser à la maison, et de m’équiper d’un modèle plus compact (et discret !) pour le bureau. Ca m’évitera le look de mulet, à me démettre une épaule matin et soir en transportant la grosse bertha, mon ordi portable, mon sac isotherme et mon sac à main…

Depuis la naissance du p’tit Cassis, j’écume internet à la recherche d’un bon plan : un petit tire-lait électrique efficace et qui ne coûte pas un œil !

J’ai pu lire d’excellents avis sur le tire-lait Natural Comfort de Bébé Confort. Les blogs phares de la blogosphère parentale l’ont reçu en cadeau (Cerise sur le berceau
, Okaasan , Natacha Chouette  , Maman What Else , Maman Chouquette  , Baby meets the world , La mare au canard , Délivrer des livres  ...)

Compact, avec 2 phases d’expression, une bonne force d’aspiration, silencieux, auto-nettoyant et même utilisable en « mains-libres » : sur le papier l’écran, le compromis parfait entre la rolls de Medela (le Freestyle qui coûte un bras) et les « petits » tire-laits pas très puissants de Avent, Nuby, Tigex et compagnie.

Bref, je suis trop une vendue au marketting qui fait bien son travail en passant par les blogueuses, je l’ai acheté.

Et pour moi : déception. Malgré plusieurs essais : 

  • Impossible de tirer plus de 30ml avec ce modèle (alors qu’avec mon tire-lait de location, j’atteignais de bien meilleures quantités).
  • Même au niveau d’aspiration maximal, la puissance est faiblarde (le peu de lait tiré ne faisait qu’aller et venir dans le tuyau et avait beaucoup de mal à tomber dans le biberon)
  • J’ai eu maaal ! (Si vous êtes allergiques au concept de vache laitière et que vous n’avez pas encore quitté cette page, c’est le moment !) Il semble que mes gros seins ne soient pas amis-amis avec la coquille souple ! En gros, quand le tire-lait aspirait, mon gros mamelon était systématiquement plaqué/collé/serré/écrabouillé contre le fond de la coquille! Impossible de dépasser le niveau 2 en force d’aspiration et même à ce niveau, les frottements étaient douloureux. Bref, la coquille était clairement trop petite pour moi (et à mon avis ce n’est pas étranger au fait que je n’arrivais rien à tirer).
J’ai demandé à Grand Amour, mon grand soutien dans mes périodes d’allaitement, de démonter et remonter 3 fois la bestiole pour être sûre que je n’avais pas fait de mauvaise manip’. J’ai persisté une semaine pour laisser une période d’adaptation, pas d’amélioration. Donc mon 95 D et moi, on est tombés d’accord pour que j’arrête de le torturer.

J’ai appelé le magasin où je l’avais acheté…
« Vous l’avez utilisé, je ne vous le reprends pas ! ».   

WTF ? (ou comment en avoir pour 140€ dans les dents). OK, Je comprends un peu la problématique (hygiène, toussa, toussa) mais comment savoir si un tel produit nous convient sans l’essayer ?
« Appelez le SAV ». 

 J’ai expliqué que je n’étais pas persuadée que le SAV puisse faire quelque chose pour moi. Le tire-lait me paraissait fonctionner correctement. Il est effectivement compact, silencieux. Le système de nettoyage est top ! Je crois juste qu’il n’est pas adapté pour moi et ma poitrine opulente. Mon interlocutrice a botté en touche.
J’ai tout de même appelé le SAV. Jamais réussi à les joindre. Après 2 fois 10 minutes de boîte vocale « vous êtes le prochain dans la file… vous êtes le prochain dans la file…. Vous êtes le prochain dans la file... » (il est bavard le premier dans la file !!), j’ai opté pour le mail. Réponse garantie en 48h. Jamais eu de réponse \o/

Ma tête de mule a discutaillé avec mon bonnet D, j’ai retenté 3 ou 4 fois. Toujours aussi peu de lait après la séance de torture.
J’ai rappelé le magasin. La vendeuse était cette fois-ci plus réceptive. « Ramenez le nous, je vous fais un avoir ». En 20 minutes, j’étais sur place ! (j’espère qu’elle n’a pas eu d’ennuis avec sa collègue !).

A quelques jours de ma reprise, je n’avais plus que la grosse Bertha… Je l’ai emmenée au travail les 3 premiers jours. Ce n'est définitivement pas jouable pour moi de m'organiser ainsi. Trop lourde, trop bruyante…
J’ai cassé un peu plus ma tirelire, et grâce à un super bon prix, ici,
j’ai pu acheter le petit frère de la Rolls, aka le Medela Swing Maxi. Je l’ai reçu TRES vite et je ne regrette pas l’investissement (je regrette juste de ne pas l’avoir fait dès mon 1er allaitement) ! Dès la première utilisation, confort et efficacité étaient au RDV. Depuis, j’ai un tire-lait du spécialiste de l’allaitement, et cerise sur le gâteau, double-pompage ( !), pour le travail. Le p’tit Cassis fait le glouton sur ses biberons, je jongle toujours autant avec le congel’ pour les quantités mais ça roule !
Ca swingue même :-)

Pour finir… petite surprise au courrier : un colis de Bébé Confort ! (15 jours après mon mail au service client).


Avec une coque de rechange pour le tire-lait (de la même taille que l’originale ???) et une peluche pour le p’tit Cassis. Je trouve vraiment dommage qu’ils ne m’aient pas plutôt recontactée pour discuter de mon utilisation de leur produit. C’est très gentil à eux finalement mais la coquille ne me servira à rien (et n’aurait rien réglé au problème)… la peluche a cependant été adoptée de suite ! Gros gros kif du p’tit Cassis :-)


PS : cette petite expérience avec ce produit n’engage que moi bien sûr ! Je ne cherche pas du tout à dénigrer, Bébé Confort est une très bonne marque avec des produits de qualité (je suis équipée en cosy, poussette, chaise haute et biberons chez eux, c’est dire !), mais il me semble que le tire-lait n’est pas leur spécialité. Et puis, ça change un peu de lire un avis différent, éloigné du communiqué de presse recopié sur les blogs, non ? Ca n’enlève rien aux qualités du produit, c’est juste qu’il peut ne pas convenir à tout le monde (grosses poitrines s’abstenir ! ;-) )



vendredi 17 juillet 2015

Liebster Award !

Maman Grognon m'a nommée aux Liebster Award!
Pour être tout à fait franche, je n'en avais jamais entendu parler avant son message sur ma page Hellocoton, mais je trouve le principe plutôt sympa (pour moi le blog, c'est du partage!)



De quoi s'agit-il?

Le Liebster Award est une “récompense” un peu particulière puisqu’elle est simplement donnée à la bonne franquette de blogueur à blogueur. Le principe ?
  • Écrire 11 choses sur soi.
  • Répondre aux 11 questions de la personne qui vous a nominée,
  • Taguer 11 blogs qui comptent moins de 200 abonnées facebook (Hellocoton) et leur poser 11 questions,
  • Mettre le lien vers leurs blogs sur l’article,
  • Les tenir au courant de leur nomination,
  • Informer la personne qui vous a nominée que vous avez rempli votre tâche.
Pour en savoir plus, on peut même aller sur leur page Facebook: ici!

11 choses sur moi (et si vous en voulez plus, je vous renvoie vers ce billet):

1. Je suis Sarthoise d'origine, élevée aux bonnes rillettes mancelles et aux 24h... mais pas que! La Sarthe est un magnifique département à découvrir.... D'ailleurs je vous recommande le blog Mamomans :-)
2. Je suis une vraie taupe. Amblyopie, hypermétropie, strabisme (opéré) et astygmatisme, je cumule !
3. Je suis "l'enfant du milieu" d'une fratrie de 3.
4. Mes parents m'ont affublée d'un prénom "original" que j'ai détesté enfant. Je rêvais de m'appeler Marie (mon deuxième prénom).
5. Mes 3 enfants ont des prénoms classiques (voir point 4)
6. J'ai longtemps cru que je finirai seule et vieille fille tellement je suis une naze de la drague.
7. Les 2ème et 3ème prénoms de mes enfants ont été choisis par leurs Parrains et Marraines respectifs. 
8. Je pourrais passer des heures dans une papeterie. J'adore les stylos, les cahiers, les carnets... leur odeur de neuf. Les courses pour la liste de fournitures scolaires? C'était mon grand kif quand j'étais gamine.
9. L'un de mes plats préférés enfant était ce que Maman appelait "la miétée" : des morceaux de pain sec trempés dans du lait avec un peu de sucre. Ma madeleine de Proust.
10. Je suis la reine des rêves farfelus (je vous parle de celui où j'apprends que je suis adoptée et en réalité... la fille biologique de Mac Gyver?)
11. Je passe de meilleures nuits depuis que notre 3ème enfant est né. Ca surprend tout le monde mais c'est vrai ! La Groseille fait ses nuits depuis la naissance de son frère... et après 3 ans et demi de nuits pourries, ça n'a pas de prix! Alors un ou 2 réveils du p'tit Cassis par nuit, c'est presque trop facile...

Mes réponses aux 11 questions de Maman Grognon :

1. Depuis quand as tu créé ton blog?
J'ai créé mon blog en novembre 2012, dans une période un peu difficile où j'avais besoin de m'épancher (blog therapy bonjour...)

2. De quoi parle ton tout premier article?
Si j'exclus le tout premier qui dit "coucou, je créé un blog", le 1er vrai billet parlait d'un livre de littérature jeunesse "Petite soeur Grande soeur"

3.Quel est le dernier blog que tu as découvert? De quoi parle-t’il?
Je l'ai découvert via Hellocoton, c'est le blog "5 in the US", qui relate les aventures d'une famille qui a vécu quelques années aux USA en tant qu'expatriés avant de revenir !

4. Lecture ou tv?
Lecture !

5. Crèche, nounou ou maman au foyer?
Crèche, nounou... et Mamie. J'ai repris le travail après chacun de mes 3 congés maternité et on va dire que j'ai testé pas mal de modes de garde ;-)

6. Bio ou non?
Un peu, mais pas trop. En fait, je suis plutôt BON.

7. Un animal domestique?
Oui, un chat !

8. Ton plat préféré?
Je suis très bec sucré, j'adore les desserts... Mais si je ne devais choisir qu'un plat salé je dirai les tagliatelles au saumon fumé

9.Ville ou campagne?
Campagne, mais pas trop loin de la ville ! J'ai grandi dans un petit village à 10 km d'une "grande" ville, j'ai apprécié vivre en ville dans ma période étudiante et le début de ma vie active mais j'ai très rapidement eu envie d'un peu plus de nature... sans complètement m'éloigner de la civilisation. Bref, je suis une fille de compromis ;-)

10. Une envie de voyage? Quelle destination?
Oh que oui... Je rêve de l'Islande en ce moment...

11. Parle moi de ton métier.
C'est un peu compliqué... je vais changer de poste après une période de flou artistique autour de mon dernier congé maternité. En gros, je bosse dans l'industrie agro-alimentaire et au quotidien je parle planning de production, gestion de stock, logistique, livraison client, nouveaux produits et approvisionnements....

Allez, à mon tour de jouer au jeu des nominations:
2. Beatrick 
11. Odrai 

Et voici mes questions :
1. Quel est le premier mot qui traverse ton esprit là, maintenant?
2. Quel est ton endroit préféré sur Terre?
3. Thé ou café?
4. Quel est le dernier livre que tu as lu?
5. Quel a été ton voyage le plus inoubliable?
6. Que rêverais-tu de faire sans avoir encore jamais osé?
7. Cite le nom d'une personne qui t'inspire.
8. Quel est ton chocolat préféré?
9. Quel est ton mantra, ta devise?
10. Quel est ton fruit préféré?
11. Un blog : pour quoi faire?


lundi 13 juillet 2015

Fête d'anniversaire licorne - les 6 ans de la Framboise

Ceux qui me suivent sur Instagram le savent déjà, nous avons fêté (il y a 3 semaines déjà, hum hum... on ne parlera pas rythme de publication aujourd'hui d'accord?) les 6 ans de la Framboise avec quelques uns de ses camarades de classe.
Sans surprise, elle a choisi un thème "licorne". Rien d'étonnant, elle ne vit que par les licornes et chevaux...
Nous avons donc animé un après-midi autour de ce thème pour 8 enfants... et nous avons survécu !

Au programme :
 - un atelier de décoration de sablés. J'ai déniché sur Sweet Party day un chouette emporte-pièce licorne. En bonne fan de pâtisserie, j'ai pas mal de choses pour décorer les gâteaux dans mes placards.  Un peu de chocolat fondu, noir et blanc, des vermicelles de toutes les couleurs et voilà ! J'ai juste racheté un peu de pâte à sucre et des feutres alimentaires, qui ont beaucoup plu.






Les enfants étaient très concentrés sur leurs sablés et ont été très créatifs! Comme je m'y attendais, la majorité a refusé de manger les sablés au goûter, ils sont donc repartis avec leurs sablés à la fin de la journée!

- un "jeu de la licorne" sur le même principe que "la queue de l'âne" sauf qu'il s'agit de placer à l'aveugle... la corne de la licorne !


Ce jeu n'occupe pas plus de 15 minutes mais ce sont 4.50€ bien dépensés, les enfants ont beaucoup aimé!

- une piñata... licorne bien sûr !
C'était la première fois que nous en achetions une. Nous l'avons remplies de petits lots : gommes licornes, petits blocs notes animaux, crayons animaux, aspergeurs et sucettes cerise.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est une animation qui plaît et qui dure un peu puisque les enfants ont tous pu passer 2 fois pour taper sur la bestiole avant qu'elle ne cède son butin !




- le traditionnel atelier tatouages, qui marche toujours du tonnerre.
- un coloriage géant, que j'avais mis à disposition. Les enfants l'ont assez peu investi, ils ont préféré les jeux d'eau qu'on a improvisé avec la chaleur de l'après-midi. Ils ont pu utiliser leurs petits aspergeurs et on a rempli quelques bombes à eau tirées du placard :-)

Côté goûter, j'avais repéré chez Jujube, un magnifique gâteau arc-en ciel en smarties.
Ma réalisation a été moins glorieuse... Terminé la veille vers minuit, le gâteau s'est écroulé dans la nuit alors qu'il était au frais ! Nous avons réparé les dégâts du mieux possible mais il faisait clairement trop chaud pour ce type de gâteau... Les enfants n'y ont vu que du feu cependant!
Pour compléter le buffet : des muffins aux pépites de chocolat blanc et noir, des bonbons bien sûr et des fruits frais, famille fruitée oblige ;-) !







Pour la déco, j'ai trouvé chez Babou une nappe en papier, des assiettes en cartons et des gobelets ROSES, avec une jolie princesse et son poney dessus. Pas tout à fait dans le thème mais comme c'est tout ce que la Framboise aime, j'ai pris quand même.
Nous avons une nouvelle fois misé sur les ballons mylar gonflés à l'hélium qui plaisent à coup sûr (achetés sur e-bay, je ne retrouve pas le vendeur mais de mémoire, les étoiles sont vendues 1€ et les coeurs-licornes, 1.40€).
Puis j'ai ressorti les bouteilles achetées l'an dernier chez my sweet boutique. Elles ne feront malheureusement pas une 3ème année. Grand Amour croyant bien faire les a mis à laver au lave-vaisselle, elles en sont ressorties toutes déformées :-(

Le buffet a été dévalisé, et pour une fois, il est resté peu de gâteau (d'ordinaire, ils n'ont plus faim après les fruits et les bonbons!).
Il faut dire qu'on a un peu triché avec tous ces smarties collés dessus :-)

C'était encore une bien belle fête... Les enfants ont été adorables, l'après-midi est vite passé (merci l'atelier de sablés qui les a occupés 45 minutes facile!).
La Framboise avait des étoiles dans les yeux le soir... et la Groseille ne nous parle que de SA fête depuis... Et oui, elle va fêter ses 4 ans cette année, et ce sera donc sa toute première fiesta avec ses copains !

Quand je pense que bientôt, j'aurais 3 fêtes par an à organiser avec celles du p'tit Cassis... heureusement que j'aime ça ! :-)



vendredi 26 juin 2015

La vie rêvée des blogs

Je réfléchis depuis dimanche soir à écrire un commentaire pertinent sous l'article de Virginie. Parce qu'il m'a drôlement interpellée.
Je suis des blogs et des comptes instagram superbes. J'adore voir ces jolis intérieurs, ces pièces de créateurs... qui sont clairement au dessus de mes moyens. Je rêve parfois de m'offrir le même tapis, la même poussette, les mêmes coussins, la même théière... de refaire la déco de la chambre de mes enfants et de leur offrir de beaux voyages. 
Bref, ils m'envoient du rêve et ça fait parfois du bien.
Mais force est de constater que ça frustre un peu aussi, de savoir qu'on n'aura jamais cette vie là.
Je suis pourtant loin d'être à plaindre. J'ai regardé mon compte IG avec un oeil neuf du coup.
Et je me suis aperçue que moi aussi, à mon niveau, je ne montre que ce que je veux bien montrer, et que je "parais" sans doute plus aisée que je ne le suis réellement.
Pourquoi choisir de montrer les tenues achetées chez Sergent Major (OK c'est pas du Bonton non plus...) plutôt que les basiques de chez H&M?
Pourquoi mettre en avant les 3 jolis coussins d'une sympathique créatrice que j'adore alors que j'en ai une demi-douzaine d'autres achetés chez Babou, Gifi et compagnie ?
Pourquoi ne pas préciser que le restau un peu chic, c'est juste 2 fois par an?
J'ai pourtant tendance à fuir les blogs qui ne font que vitrine, ces univers qu'on sent à des kilomètres un peu trop éloignés de la réalité de la vraie vie de son auteur(e)...
En même temps, la vie banale et ordinaire n'est pas forcément passionnante à voir et à lire...
Où se trouve donc l'équilibre, entre le rêve et la vraie vie?
Ajoutez à ça les cadeaux des marques qui utilisent les blogueurs pour nous vendre leur rêve et vous comprendrez que j'ai du mal à placer le curseur...

Trève de réflexions philosophiques, je vais vous parler de vraie vie et de ce marronnier qu'on voit sur beaucoup de blogs ces jours-ci : les cadeaux de fin d'année aux maîtres, maîtresses et ATSEM...
J'ai écumé la semaine dernière certains de mes blogs chouchous, les mêmes idées reviennent souvent... et il faut de nouveau avoir des moyens que je n'ai pas pour dépenser 20€ dans un mug alors qu'on a 5 cadeaux à faire (2 ATSEM + 3 enseignants).
J'ai donc fait simple et classique, la VRAIE vie avec mes VRAIS moyens quoi... 

















Succulentes en pots, décorés par les p'tits fruits et tablettes de chocolat.

3€ la succulente
Les pots et le gravier viennent du garage (reste du baptême de la Groseille), mais ça ne coûte pas grand chose chez Casa.
3.50€ la tablette de chocolat chez Jeff de Bruges, et on les "habillera" des superbes emballages de Minireyve.





mardi 16 juin 2015

Tant de choses à dire...

... et si peu de temps pour les écrire.

En vrac :

- la période difficile avec la Groseille est repartie comme elle est venue. J'ai vécu 3 semaines infernales, incapable de l'accompagner dans ses crises de rage. Puis un matin, ma toute petite fille est redevenue douce.


- la Framboise me semble grandir trop vite. Elle a demandé à se faire percer les oreilles, a appris à faire ses lacets, veut partir en vacances chez Papy (elle qui ne veut jamais nous quitter!) et a hâte d'entrer en CP. Où est le bouton pause ?? Elle va fêter ses 6 ans très prochainement et je commence à préparer une jolie fête licorne ;-)


-le p'tit Cassis aussi pousse comme un champignon. A 3 mois et demi, il suce son pouce, attrappe ses jouets et essaie déjà de se retourner ! (mais où est donc ce fichu bouton "pause" ?) Il sourit et gazouille à tout va, c'est un amour (il reste juste à faire de bonnes nuits de sommeil, allez, on y croit!)

-ma première fête des mères en tant que maman de 3 enfants m'a touchée au plus profond. Le sentiment d'avoir enfin notre famille au complet j'imagine.


- j'ai accompagné une sortie scolaire avec chacune de mes filles. Ces 2 journées ont été plus qu'intenses... Je confirme donc que les enseignants (et ATSEM!) ont mon admiration éternelle. D'ailleurs, je vais leur préparer un joli cadeau de fin d'année je pense.

- ma reprise du travail approche... J'étais assez sereine puis mon directeur a appelé... Il veut me voir avec les RH dans quelques jours et j'avoue, j'ai peur. Je vous avais raconté quelques uns de mes déboires. Le poste qu'on m'a "forcée" à quitter avant mon départ en congé maternité, cet avenant signé à la va-vite pour un nouveau poste plutôt flou, mon remplacement si mal préparé. Il semblerait qu'il ait de nouveau "réfléchi à une nouvelle organisation". La personne qui occupe mon "nouveau" poste ferait visiblement bien l'affaire et donc... il se murmure que je ne l'occuperai jamais, ce poste ! 
Que vont-ils me proposer??? Voilà presque 10 jours que je m'interroge. C'est triste à dire mais toute envie d'évolution professionnelle m'a définitivement quittée, j'espère juste garder un emploi...

- j'attends avec impatience la commission d'attribution des places en crèche pour savoir si mon p'tit Cassis décrochera le Graal !

-le temps des kermesses, fête de l'école de musique et du poney club est là. Les week-ends sont chargés mais quelle fierté de voir les enfants s'épanouir.... une bien belle année s'achève.

- Le chantier de notre future maison se déroule étonnament bien jusqu'à présent, nous avons déjà hâte de nous y installer !


- ce soir, je vais assister à une conférence d'Emmanuelle Piquet sur les violences de la cour d'école. Si le sujet vous intéresse, je vous conseille son livre "Te laisse pas faire". Son approche est assez différente du discours habituel sur le sujet et me semble très pertinente. Le sujet du harcèlement à l'école me touche particulièrement. Mon neveu (et filleul) souffre énormément depuis son entrée en 6ème et je crois malheureusement qu'on s'y est tous mal pris pour l'aider... J'espère l'aider différemment maintenant.

Chacun de ces points aurait pu faire l'objet d'un billet complet sur le blog. D'ailleurs, j'ai déjà à moitié écrit certains d'entre eux dans ma tête, à l'occasion d'une tétée nocturne, d'un étandage de lessive, ou même sous la douche :-)
J'aurais vraiment voulu écrire, mais le temps file et me manque... et la priorité va aux enfants.
Je compte profiter de la fin de mon congé mat' en me consacrant uniquement à eux.
C'est leur temps, leur place.


jeudi 21 mai 2015

Trois


Trois,
c'est mon nombre de séances d'ostéo cette semaine. Je suis littéralement cassée. De mon bassin en vrac à mon nerf sciatique, en passant par mes vertèbres et mon épaule droite. 
Et ma gentille ostéo aux doigts de fée de conclure (alors qu'elle est enceinte jusqu'aux yeux) : "j'espère que je finirai pas comme vous après mon accouchement" :-/ Merci.

Trois,
c'est mon nombre de soirées solo cette semaine (jusqu'ici?). Je suis littéralement exténuée. Grand Amour bosse comme un damné (c'est ça aussi le joli mois de mai : rattraper le travail non effectué les jours fériés) Le train-train du soir : bain-repas-coucher à seulement 2 bras, je maîtrise pas (encore).

Trois,
c'est mon nombre d'heures consécutives de sommeil maximum depuis 10 jours. Je suis littéralement épuisée. On avait eu quelques excursions sur le chemin des nuits complètes début mai, mais le p'tit Cassis a fait demi-tour. C'est trop agréable de tétouiller toutes les 3 heures, voire toutes les 2 heures, ou encore toutes les 1h30.

Trois,
c'est le nombre de crises quotidiennes de la Groseille ces derniers temps. Je suis littéralement dépassée. Nous sommes revenues aux heures sombres du terrible two (à 3 ans et demi). Chacun y va de son petit jugement d'appréciation conseil : jalousie suite à la naissance du petit frère (dixit Mamie), épuisement (dixit son enseignant), caractère de cochon (dixit la boulangère). Bref, je me replonge dans la lecture de Faber et Mazlish pour ne pas trop bouillir.

Trois,
c'est le nombre de lessives que j'ai lancées aujourd'hui. Je suis littéralement débordée. D'ordinaire, j'en lance une par jour pour ne pas laisser le chaos s'installer. Mais cette semaine, le chaos a gagné. J'ai vite été rappelée à l'ordre par deux demoiselles outrées de la procrastination de leur mère coquettes "quoi ma robe préférée n'est toujours pas lavée??"

Trois,
c'est le nombre de pivoines que j'ai découvert par hasard dans le jardin. Je suis littéralement ravie. Elles poussent contre un mur, cachées derrière un if. Trois belles pivoines blanches qui m'ont émerveillée comme jamais. Il faut absolument que je me renseigne sur comment en bouturer / récupérer un plant pour la nouvelle maison.

Trois
c'est mon nombre d'enfants. J'ai beau être cassée, exténuée, épuisée, débordée (et un peu ravie ^^ aussi), je suis surtout heureuse, amoureuse et fière. Dans tout ce méli-mélo de sentiments embrouillés par la fatigue, il suffit parfois d'un regard sur leurs 3 bouilles pour qu'une bouffée de joie pure m'inonde et recharge mes batteries. 

Je suis la mère de trois merveilleux enfants.
J'ai encore du mal à réaliser.
Trois.


lundi 18 mai 2015

Je ne serai jamais un super-parent

J'en ai lu des livres ("La fessée" d'Olivier Maurel, "Au coeur des émotions de l'enfant" d'Isabelle Filliozat, "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent" d'Adele Faber et Elaine Maslish, "J'ai tout essayé" d'Isabelle Filliozat....)
J'en ai écumé des sites sur la parentalité bienveillante, sur la communication non violente, sur la violence éducative ordinaire... 
J'ai même assisté à une conférence une fois (d'Isabelle Filliozat)
Je me suis questionnée, je me suis informée.

J'ai conscience.
Des étapes du développement de l'enfant.
De leurs besoins qu'il faut combler.
De cet accompagnement essentiel de leurs émotions.

J'ai conscience
qu'il n'y a aucun rapport de force,
que je n'ai pas appris enfant à gérer mes émotions comme il aurait fallu,
que maintenant, JE suis l'adulte qui doit prendre soin de ses enfants en toutes circonstances
que j'ai ma part de responsabilité dans toute crise

Mais être consciente ne suffit pas.
Je ne réagis toujours pas comme il le faudrait, je ne conserve pas, comme il le faudrait, mon calme en toutes circonstances.
Je crie, souvent.
Je fuis, parfois.
Je n'accompagne pas grand chose.
Je dis même des choses que je regrette amèrement après...

Bref, il faut se rendre à l'évidence, je ne serai JAMAIS un super-parent.

J'ai essayé, vraiment.
Certaines "astuces", certains "outils" sont très bien intégrés dans notre quotidien.
Quand la moutarde monte avec la Groseille, je lui propose un câlin pour désamorcer les choses.
Je suis à l'écoute autant que je peux, et ça marche plutôt bien avec la Framboise, qui verbalise bien ses besoins (mais moins bien pour la Groseille....)
Je m'excuse toujours quand j'ai été nulle, que j'ai mal géré.

Mais plus je lis sur le sujet, plus j'essaie, plus je culpabilise de ne pas y arriver.

Je cherchais des astuces l'autre jour pour une situation bien précise  : les courses avec les enfants.
La Groseille est difficile une fois sur deux et je finis par m'énerver...
J'étais bien démunie et plutôt fatiguée ce jour-là. J'ai cherché du soutien sur le net. J'aurais pas dû. Je me suis sentie encore plus mal après.
"Moooaaaa, je m'organise pour ne jamais emmener mes enfants faire les courses, ce n'est pas un lieu intéressant pour eux, ils sont sur-stimulés".
OK. Je fais généralement mes courses au Drive mais il manque parfois des produits ou tout simplement j'en oublie. Alors oui, il m'arrive de passer 20 min dans un supermarché avec mes enfants et ça ne me parait pas si insurmontable non plus pour elles....
"Les mères qui ont droit à une crise devant le rayon des jouets, c'est de leur faute, hein... Elles font bien du lèche-vitrine pour des chaussures, pourquoi elles ne passent pas 5 minutes à admirer l'objet de convoitise de leurs petits, hein?"
Et qui te dit que je n'ai pas passé 10 minutes de lèche-vitrine au rayon jouets? Et que malgré cela, il y a quand même une crise ? Même que j'ai pris le temps de dire "c'est vrai qu'elle est jolie cette peluche, tu as le droit d'en avoir envie. Mais rappelle toi, avant d'entrer, on avait dit qu'on n'achetait rien aujourd'hui?"...

Bref, je me suis sentie jugée comme une grosse daube encore plus coupable et ça ressemblait à s'y méprendre à un concours de celle qui se faisait le plus mousser s'en sortait le mieux avec ses enfants.

Bref, là j'ai compris.
Qu'il fallait lâcher prise.
Que je ne serai jamais la mère parfaite que j'ai envie d'être.
Que je ne serai jamais un super-parent.
Que je continuerai à donner tout ce que je peux en temps et en énergie, pour cheminer vers la bienveillance. 
Mais pas la bienveillance à géométrie variable (genre la bienveillance pour ton môme qui se roule par terre de frustration mais surtout pas pour cette autre mère au bout du rouleau). 
La bienveillance pour tous, si je peux, et si j'y arrive.
Parce que rien n'est sûr.
Mais je ferai de mon mieux.

source : DC comics

jeudi 30 avril 2015

Depuis toi

Presque 2 mois se sont écoulés depuis toi.
Ils n'existent pratiquement pas dans mon calendrier interne. J'ai perdu la notion du temps. Je peine à réaliser que le joli mois de mai est à nos portes et je suis très surprise quand on me demande "qu'avez-vous prévu pour cet été?".

Pourtant, il s'en est passé des choses, depuis toi.

Depuis toi, je découvre une maternité enfin sereine. 
Finis les doutes de primipare, fini le désarroi de ne pas savoir s'y prendre avec un bébé "difficile" au reflux gastro-oesophagien non diagnostiqué. Tout me paraît plus simple. 
J'ai enfin l'impression de savoir, à mon humble niveau, être mère, votre mère, à tous les trois. Et j'ignore enfin tous ces conseils et ces petites remarques ("ah tu fais comme ça?") que je décortiquais par le menu, avant. Je hoche enfin la tête "hum hum", et je passe à autre chose.

Depuis toi, l'équilibre est là. 
Tu as remis la balance familiale sur son axe. La fin de grossesse avait chamboulé tout le monde, parents comme enfants. Tu as tout apaisé.
Tes soeurs ont retrouvé des nuits sereines et nos inquiétudes de rythme à 5 se sont envolées. Depuis toi, on se laisse porter, à ton rythme.

Depuis toi, on surprend tout le monde quand on répond à la question "ça va, pas trop dur?'
Oh non, pas trop dur. Depuis toi, on est bien.

Tout va bien, ici et maintenant, à 5.


lundi 27 avril 2015

De ferme en ferme

Pour la seconde année consécutive, nous avons profité de l'opération "de ferme en ferme".
Nous avons la chance d'habiter tout près d'exploitations agricoles (jolie façon de dire qu'on habite la campaaaagne!) qui ouvrent leurs portes au public pour un week-end.

C'est toujours un plaisir pour les enfants de découvrir veaux, vaches, cochons... et pour les parents de déguster les produits du terroir !

La Groseille en pleine nature

La Framboise voulait ramener ce lapin argenté à la maison

Un veau pas farouche

Les vaches viennent à notre rencontre

Miam !

Notre édition 2015 a été moins ambitieuse que celle de l'an dernier, fatigue de parents de nourrisson oblige. Nous n'avons visité "que" 2 fermes.
Nous prévoyons déjà de nous rattrapper pour l'édition 2016 !

vendredi 24 avril 2015

Ces jolies vacances de printemps...

Elles se terminent bientôt et j'aurais voulu qu'elles durent toujours.
Elles sont arrivées à point nommé. 
Pour moi, qui commençais à peiner et accumuler trop de fatigue.
Pour les filles, qui "commençaient à avoir le contre-coup de la naissance de leur frère" dixit leurs enseignants qui ont dû les reprendre sur leur comportement les 2 dernières semaines de classe, alors qu'elles sont irréprochables (ou presque!) d'habitude.
Pour Grand Amour, qui avait hâte de profiter de son congé paternité.
Et pour le p'tit Cassis, qui a pu profiter de nombreuses visites familiales et rencontrer ainsi ses 6 cousins et cousines !

En vrac, il y a eu :

Une escapade express en amoureux à Lyon :


Un décollage surprise de montgolfière tout près de la maison :


La découverte de boutiques de décoration bien sympas à Mâcon et Châlon: 


Des rires partagés entre cousins :


Une journée à Touroparc pour s'émerveiller devant Hippos, tigres, girafes... et carroussel :-)

 Des fleurs cueillies à ne plus savoir qu'en faire dans le jardin :


Des parties de bulles de savon entre cousines :



Des balades au marché.



On a ressorti les robes et les t-shirts à manches courtes.
On a profité de ce presqu'été.
Les premiers barbecues de l'année, les premières gariguettes et les premières nuits presque complètes du p'tit Cassis <3 ! 
(5h30 de sommeil d'affilée 3 nuits de suite = LE bonheur des jeunes parents)

Allez, une dernière photo de notre glycine en fleurs :


C'est quand les prochaines vacances, déjà ?

mardi 7 avril 2015

Béni soit cet homme

Grand Amour me tire du lit avant de descendre prendre son p'tit déj.
La dernière tétée nocturne date d'il y a moins d'une heure, ça pique.
Ma paupière droite fait de la résistance, elle refuse de s'ouvrir.
C'est avec un clin d'oeil bloqué que je farfouille discrètement dans ma commode à la recherche de vêtements propres.
Au radar, je trouve le chemin de la salle de bains.
Grand Amour a laissé le chauffage après avoir pris sa douche, béni soit cet homme.
J'ôte mon pyjama en fermant les yeux le seul oeil qui avait daigné s'ouvrir mais je me ravise aussitôt, je me sens parfaitement capable de m'endormir debout et de choir contre le rebord de la baignoire.
Ma paupière droite s'ouvre d'un coup. Je suis nue face au miroir et l'éclair de lucidité est fulgurant. Je vois tout:
- mes yeux tout cernés de noir: comme rétrécis, ils semblent reculer dans leurs orbites
- mes seins tout de travers : le gauche, tété il y a moins d'une heure, tout détendu. Le droit, fièrement dressé façon obus, avec 3h de repos de plus que son copain.
- mon ventre, tout flasque, la peau en bas est un peu flétrie et zébrée de vergetures violacées sorties dans les 15 derniers jours de ma grossesse.
J'ai perdu tout le poids pris pendant ma grossesse pourtant... ma mère et ma meilleure copine en sont bouche bée et me trouvent même "radieuse".
Ce matin, je ne me sens pas éclatante de beauté du tout du tout.
Je ferme les yeux un instant pour chasser de mon esprit les outrages de la maternité sur mon corps.
Je les rouvre bien vite (toujours pour éviter la rencontre impromptue de mon crâne avec le rebord de la baignoire).
Mes yeux de panda, mes seins Picasso, mon flamby-ventre et moi, emjambeons le rebord de la baignoire.
Je laisse se dissoudre l'image de mon nouveau corps de femme sous l'eau chaude de ma douche.
Je m'autorise même à fermer les yeux en me savonnant.
J'entends Grand Amour entrer discrètement dans la pièce pour se laver les dents. Il ne me parle pas, il sait que la douche est mon seul moment calme de la journée, que je savoure en silence ces 5 minutes chaque matin. Il ressort sans un mot.
Ma pause-sanctuaire se termine, j'emjambe de nouveau le rebord. 
Le miroir est embué, il m'épargne un douloureux bis-repetita.
Grand Amour repasse la tête dans la salle de bains juste avant que je n'attrape ma serviette de bains.
"Tu veux que je lève les p'tits fruits avant de partir au travail?"
Je hoche la tête. 
Il interrompt son mouvement pour ressortir et me sourit.
"Tu es belle".
Et il disparaît aussitôt dans la chambre de la Framboise pour sonner le clairon.
Béni soit cet homme.

PS: ou comment avoir la chanson "il me dit que je suis belle" de Patricia Kaas en tête pour la journée...





jeudi 2 avril 2015

Si toi aussi t'as mal quand tu allaites...

... tape dans tes mains!
Si toi aussi t'as mal quand tu allaites, tape dans tes mains!
Si toi aussi t'as maaaal, si toi aussi t'as maaaal, si toi aussi t'as mal quand tu allaites tape dans tes mains !!

Pardon pour l'intro douteuse... mettons ça sur les 3 heures de sommeil que comptent mes nuits depuis près d'un mois... ou du changement d'heure.... ou des 12 à 14 tétées quotidiennes qui me vident de mes neurones mon énergie.

Le pyjama parfait pour mon glouton

Je vais donc parler d'allaitement.
Contrairement à ce qu'on peut vous expliquer avant votre premier allaitement, ce n'est pas si évident.
Je me pensais bien préparée, j'avais lu la bible sur le sujet ("L'allaitement" de Marie Thirion) fureté sur le site de la leche league et beaucoup discuté du sujet lors de la préparation à la naissance avec ma sage femme libérale. 
"Vous verrez, c'est naturel. Votre bébé cherchera votre sein de lui même en salle de naissance pendant le peau à peau".
Puis la Framboise est née. Elle a fait un malaise peu après sa naissance, les soignants sont partis avec elle en moins d'une minute pour la réanimer dans une autre pièce et nous l'ont ramené en couveuse. Loupé pour le peau à peau. 
Elle s'est endormie dans la couveuse et n'a réclamé que bien après mon installation dans la chambre de la maternité. J'ai appelé une sage femme pour la première mise au sein.
Elle a pincé mon mamelon sans ménagement et l'a fourré dans la bouche de mon bébé.
"Voilà, c'est comme ça qu'il faut faire""OK, mais c'est normal que ça fasse mal?""Oui, c'est normal. Surtout quand on a votre peau (de blonde, ndlr)". 
Et elle s'éclipse. Je suis seule avec ma douleur et mon questionnement "mais pourquoi personne ne m'a dit que ça faisait un mal de chien???"
Nous voilà donc parties toutes les 2 pour 40 minutes de torture machouillage, à lâcher et reprendre le téton... qu'elle a littéralement cisaillé. Il me faudra 6 semaines pour soigner les crevasses qu'elle aura créé dès la première tétée.
J'ai beaucoup peiné à mettre en place cet allaitement. 
J'ai beaucoup douté, beaucoup pleuré.
J'ai lu des conseils sur internet, appelé une association de soutien à l'allaitement. J'ai eu envie d'arrêter 10 fois, mais comme je suis une sacré tête de mule et que ça me tenait à coeur, j'ai persisté.... 
Et comme personne ne vous dit à quel point ça peut faire mal, on parle peu de toutes ces petites choses à tester pour que la douleur s'arrête.
Car oui, on peut allaiter sans avoir mal. La Groseille me l'a montré. Un allaitement ne ressemble pas à un autre. 
Et on apprend toujours, même quand on pense être bien armée. Le p'tit Cassis est le 3ème bébé que j'allaite, j'ai encore appris énormément...

La seule chose dont on vous parle un peu quand on mentionne douleurs et crevasses, c'est la position de bébé. Ce qui est la base, certes. Mais c'est loin de faire tout pour éviter d''avoir mal.... Par exemple, ce n'est pas parce que bébé a été installé correctement en début de tétée qu'il va le rester. Au début, bébé peut lâcher souvent le sein pour le reprendre, "glisser" sur le sein, gigoter un peu... et c'est la crevasse assurée.
Il ne faut pas hésiter à le décrocher (gentiment, en glissant un doigt dans sa bouche) pour le repositionner. 3 fois, 4 fois de suite s'il le faut.
On vous demande souvent aussi "s'il sait bien téter?", ce qui n'est pas forcément facile à savoir quand on débute... Du coup, j'ai fait vérifier à chaque fois, par une personne qui s'y connait en allaitement (ce qui n'est malheureusement pas automatique pour tout le personnel de maternité!). Même pour mon 3ème allaitement, j'ai fait vérifier. Parce que le p'tit Cassis "claquait" la langue en fin de tétée. Ca paraît anodin, mais ça peut être le signe d'un frein de langue trop court. Et il suffit d'un frein de langue ou de lèvre un peu court, et bébé est gêné....
De même, si Bébé a une petite machoire (ce qui a été le cas pour la Framboise et est le cas pour le p'tit Cassis), il a plus de mal à prendre le mamelon qu'un bébé avec une plus grande bouche (comme la Groseille). Il faudra lui apprendre à bien ouvrir la bouche, en appuyant légèrement sur son menton, au début.
Bref, si la position et l'attitude de bébé au sein sont vraiment importantes, elles ne garantissent pas un allaitement sans douleur. 
Je pense sincèrement que pour certaines femmes, c'est inévitable (le temps que les mamelons s'habituent à être "malmenés") et que  certains bébés sont plus faciles à allaiter que d'autres. Même pour la Groseille, mon bébé le plus facile à allaiter, j'ai eu mal aux seins les 10 premiers jours. 

Alors si malgré tout, les crevasses et douleurs s'installent (je suis compassion éternelle), voici la liste de mes petites astuces glanées depuis 2009 ;-) :

1/ Les crèmes et pommades, en alternance
Depuis mon premier allaitement, je me tartine de la célèbre crème à la lanoline pure après chaque tétée. Très facile à trouver en région lyonnaise dans toutes les pharmacies, je me suis heurtée aux limites de la vie en milieu rural pour ce dernier allaitement, puisqu'à Cambrousse la Ville, les pharmacies n'ont pas toutes cette crème en stock et celles qui l'ont, la vendent à prix d'or. J'ai payé 11.10€ le micro tube de... 10 ml !! (non, il ne manque pas de zéro....).
Ca a été l'occasion de tester une autre pommade, celle au Castor Equi. Et surtout, de découvrir qu'alterner 2 crèmes différentes les rend encore plus efficaces ! (ou comment tirer du bon de toute situation ;-) )
Il existe sans doute plein d'autres crèmes mais ces 2 là sont très efficaces et très pratiques car il n'y a pas besoin de laver son mamelon avant la tétée (ce qui est plutôt douloureux en cas de crevasses...)

2/ Le Tulle Gras (aka le Graal)
Pour les crevasses de mon premier allaitement, on m'a recommandé de laisser mes seins à l'air le plus possible... Youhou! Quand on n'a pas pas l'âme d'une naturiste, c'est pas toujours évident à vivre lorsqu'on entre dans votre chambre de maternité comme dans un moulin ou quand le facteur sonne à la maison.... Ce n'est qu'à l'occasion de mon second accouchement qu'une seule et unique sage-femme à la maternité m'a parlé du tulle gras, plus souvent utilisé pour les brûlures. Il permet d'aider à la cicatrisation et surtout, empèche la douleur du frottement sur le coussinet d'allaitement ! Une vraie révélation! J'en ai donc réclamé à la maternité où j'ai accouché du p'tit Cassis. L'équipe soignante ne connaissait pas, et a fait vérifier au service pédiatrie que je pouvais l'utiliser sans risque. Seule précaution à prendre : choisir un tulle gras imprégné à 100% de vaseline, sans additifs, sinon il vaut mieux laver le mamelon avant tétée.

3/ De bons coussinets d'allaitement
Tous les coussinets d'allaitement ne se valent pas! J'ai tenté les coussinets lavables du temps de la Framboise... ils étaient vite détrempés et les douleurs sont clairement plus intenses quand on n'est pas au sec... J'ai donc opté pour des coussinets jetables mais là encore j'ai constaté qu'ils ne sont pas tous au même niveau d'efficacité niveau absorption. Pour moi, la marque top du top, c'est NUK : fins, très absorbants et surtout, ils ne collent pas! Parce que quand tu décolles un coussinet d'un mamelon âbimé... tu pleures ta mère. Medela fait également de bons coussinets. Dodie et MAM ne m'ont pas convaincue (ils finissent toujours pas coller un peu... ouille)

4/ Exprimer du lait avant la tétée
Quand le sein est très plein de lait, il est tendu et Bébé peut avoir du mal à bien le prendre... Pour assouplir un peu le sein, rien de tel qu'une bonne douche chaude... mais on ne peut pas se la permettre à chaque tétée (déjà qu'on est bien contentes quand on arrive à la prendre!). Voilà l'astuce donnée par l'association d'aide à l'allaitement que j'avais contactée pour mes difficultés avec la Framboise: remplir un verre d'eau chaude à ras-bord. Tremper délicatement le bout de sein dans l'eau puis mettre rapidement le verre au contact de l'aréole pour créer une "ventouse". Le lait va sortir tout seul! Et si comme moi, vous avez un réflexe d'éjection fort (REF), vous verrez des jets de lait créer de jolies volutes dans le verre d'eau. :-)
2 minutes suffisent et la tétée est tout de suite moins douloureuse !

5/ L'ostéo pour Bébé (et profites-en pour y aller pour toi aussi)
Tous mes bébés ont été manipulés par un ostéo à l'âge de 3 semaines environ. La Framboise avait un torticolis, la Groseille était très gênée par les colliques, le p'tit Cassis ne me semblait gêné par rien et pourtant... sa tête était légèrement "bloquée" sur la gauche. Dès le lendemain de la séance, j'ai constaté la différence lors des tétées! La position au sein, c'est vraiment la base...

6/L'homéopathie
J'ai attendu mon 3ème allaitement pour découvrir le "cocktail homéo spécial crevasses", grâce à ma super sage-femme : 

  • Nitricum Acidum 9ch, spécifique pour soigner les crevasses
  • Staphysagria 9ch, pour aider à la cicatrisation
  • Arnica Montana 9ch, pour la douleur

4 granules 4 fois par jour et on peut même prendre du Nitricum Acidum en plus dans la journée.

Voilà, c'est loin d'être exhaustif, c'est basé uniquement sur mon expérience personnelle mais si jamais ça peut aider...
Je commence à voir le bout des difficultés avec la mise en place de l'allaitement du p'tit Cassis. 3 semaines-1 mois, c'est vraiment un cap à passer je trouve (après le pic de croissance). C'est à partir de ce cap que je vis plus sereinement l'allaitement... Maintenant, on va en profiter au maximum jusqu'à ma reprise du travail, la prochaine grosse étape ! Pour mes 2 allaitements précédents, ça a été synonyme d'épuisement à tirer mon lait et essayer de maintenir une lactation correcte... en vain puisqu'à chaque fois, le sevrage était enclenché en quelques semaines... mais ceci est une autre histoire!


L'arsenal du moment

PS: N'hésitez pas à partager d'autres astuces si vous en avez ;-)
PS2: il m'a fallu plus de 4 jours pour rédiger cet article, j'espère qu'il n'est pas trop décousu :-)