vendredi 26 juin 2015

La vie rêvée des blogs

Je réfléchis depuis dimanche soir à écrire un commentaire pertinent sous l'article de Virginie. Parce qu'il m'a drôlement interpellée.
Je suis des blogs et des comptes instagram superbes. J'adore voir ces jolis intérieurs, ces pièces de créateurs... qui sont clairement au dessus de mes moyens. Je rêve parfois de m'offrir le même tapis, la même poussette, les mêmes coussins, la même théière... de refaire la déco de la chambre de mes enfants et de leur offrir de beaux voyages. 
Bref, ils m'envoient du rêve et ça fait parfois du bien.
Mais force est de constater que ça frustre un peu aussi, de savoir qu'on n'aura jamais cette vie là.
Je suis pourtant loin d'être à plaindre. J'ai regardé mon compte IG avec un oeil neuf du coup.
Et je me suis aperçue que moi aussi, à mon niveau, je ne montre que ce que je veux bien montrer, et que je "parais" sans doute plus aisée que je ne le suis réellement.
Pourquoi choisir de montrer les tenues achetées chez Sergent Major (OK c'est pas du Bonton non plus...) plutôt que les basiques de chez H&M?
Pourquoi mettre en avant les 3 jolis coussins d'une sympathique créatrice que j'adore alors que j'en ai une demi-douzaine d'autres achetés chez Babou, Gifi et compagnie ?
Pourquoi ne pas préciser que le restau un peu chic, c'est juste 2 fois par an?
J'ai pourtant tendance à fuir les blogs qui ne font que vitrine, ces univers qu'on sent à des kilomètres un peu trop éloignés de la réalité de la vraie vie de son auteur(e)...
En même temps, la vie banale et ordinaire n'est pas forcément passionnante à voir et à lire...
Où se trouve donc l'équilibre, entre le rêve et la vraie vie?
Ajoutez à ça les cadeaux des marques qui utilisent les blogueurs pour nous vendre leur rêve et vous comprendrez que j'ai du mal à placer le curseur...

Trève de réflexions philosophiques, je vais vous parler de vraie vie et de ce marronnier qu'on voit sur beaucoup de blogs ces jours-ci : les cadeaux de fin d'année aux maîtres, maîtresses et ATSEM...
J'ai écumé la semaine dernière certains de mes blogs chouchous, les mêmes idées reviennent souvent... et il faut de nouveau avoir des moyens que je n'ai pas pour dépenser 20€ dans un mug alors qu'on a 5 cadeaux à faire (2 ATSEM + 3 enseignants).
J'ai donc fait simple et classique, la VRAIE vie avec mes VRAIS moyens quoi... 

















Succulentes en pots, décorés par les p'tits fruits et tablettes de chocolat.

3€ la succulente
Les pots et le gravier viennent du garage (reste du baptême de la Groseille), mais ça ne coûte pas grand chose chez Casa.
3.50€ la tablette de chocolat chez Jeff de Bruges, et on les "habillera" des superbes emballages de Minireyve.





mardi 16 juin 2015

Tant de choses à dire...

... et si peu de temps pour les écrire.

En vrac :

- la période difficile avec la Groseille est repartie comme elle est venue. J'ai vécu 3 semaines infernales, incapable de l'accompagner dans ses crises de rage. Puis un matin, ma toute petite fille est redevenue douce.


- la Framboise me semble grandir trop vite. Elle a demandé à se faire percer les oreilles, a appris à faire ses lacets, veut partir en vacances chez Papy (elle qui ne veut jamais nous quitter!) et a hâte d'entrer en CP. Où est le bouton pause ?? Elle va fêter ses 6 ans très prochainement et je commence à préparer une jolie fête licorne ;-)


-le p'tit Cassis aussi pousse comme un champignon. A 3 mois et demi, il suce son pouce, attrappe ses jouets et essaie déjà de se retourner ! (mais où est donc ce fichu bouton "pause" ?) Il sourit et gazouille à tout va, c'est un amour (il reste juste à faire de bonnes nuits de sommeil, allez, on y croit!)

-ma première fête des mères en tant que maman de 3 enfants m'a touchée au plus profond. Le sentiment d'avoir enfin notre famille au complet j'imagine.


- j'ai accompagné une sortie scolaire avec chacune de mes filles. Ces 2 journées ont été plus qu'intenses... Je confirme donc que les enseignants (et ATSEM!) ont mon admiration éternelle. D'ailleurs, je vais leur préparer un joli cadeau de fin d'année je pense.

- ma reprise du travail approche... J'étais assez sereine puis mon directeur a appelé... Il veut me voir avec les RH dans quelques jours et j'avoue, j'ai peur. Je vous avais raconté quelques uns de mes déboires. Le poste qu'on m'a "forcée" à quitter avant mon départ en congé maternité, cet avenant signé à la va-vite pour un nouveau poste plutôt flou, mon remplacement si mal préparé. Il semblerait qu'il ait de nouveau "réfléchi à une nouvelle organisation". La personne qui occupe mon "nouveau" poste ferait visiblement bien l'affaire et donc... il se murmure que je ne l'occuperai jamais, ce poste ! 
Que vont-ils me proposer??? Voilà presque 10 jours que je m'interroge. C'est triste à dire mais toute envie d'évolution professionnelle m'a définitivement quittée, j'espère juste garder un emploi...

- j'attends avec impatience la commission d'attribution des places en crèche pour savoir si mon p'tit Cassis décrochera le Graal !

-le temps des kermesses, fête de l'école de musique et du poney club est là. Les week-ends sont chargés mais quelle fierté de voir les enfants s'épanouir.... une bien belle année s'achève.

- Le chantier de notre future maison se déroule étonnament bien jusqu'à présent, nous avons déjà hâte de nous y installer !


- ce soir, je vais assister à une conférence d'Emmanuelle Piquet sur les violences de la cour d'école. Si le sujet vous intéresse, je vous conseille son livre "Te laisse pas faire". Son approche est assez différente du discours habituel sur le sujet et me semble très pertinente. Le sujet du harcèlement à l'école me touche particulièrement. Mon neveu (et filleul) souffre énormément depuis son entrée en 6ème et je crois malheureusement qu'on s'y est tous mal pris pour l'aider... J'espère l'aider différemment maintenant.

Chacun de ces points aurait pu faire l'objet d'un billet complet sur le blog. D'ailleurs, j'ai déjà à moitié écrit certains d'entre eux dans ma tête, à l'occasion d'une tétée nocturne, d'un étandage de lessive, ou même sous la douche :-)
J'aurais vraiment voulu écrire, mais le temps file et me manque... et la priorité va aux enfants.
Je compte profiter de la fin de mon congé mat' en me consacrant uniquement à eux.
C'est leur temps, leur place.