lundi 17 octobre 2016

Sur la pointe des pieds...

Je n’ai toujours pas réussi à démêler cet étrange paradoxe décrit ici.

J’aime écrire sur ce blog. J’y consigne des petites histoires que je veux garder en mémoire, j’y étale mes états d’âme, je confie même ici quelques errances que je ne confie à personne ou presque « dans la vraie vie ».
Toutes ces lignes sont en accès libre, c’est mon journal à ciel ouvert, un petit cadeau à moi-même.
Et ce cadeau qui m’est précieux, je n’en parle à personne « dans la vraie vie ».

Quand mon compte Instagram, avec l’adresse de ce blog indiquée en toute transparence en profil, a été découvert par des proches, j’ai cru que mes 2 mondes parallèles s’étaient rejoints.
Et je suis paralysée du blog depuis.
L’idée même que des proches pourraient lire les lignes que j’offre à de parfaits inconnus me bloque toute envie de publier.
Non pas que j’y fasse de terribles révélations…
Mais ma liberté de cultiver un petit jardin secret s’est envolée je crois. Et j’en suis triste. Et elle me manque cette liberté.

Les mots me viennent assez naturellement quand je les pose ici.
Dans la vraie vie, je me prends souvent les pieds dans le tapis quand je m’adresse aux autres. Je ne suis jamais sûre d’avoir réussi à faire passer le message que je souhaitais délivrer.
Je doute. Trop.
Bref, le psy de comptoir qui sommeille en moi vous dirait sans doute que ce blog était un bon moyen de soigner mon asociabilité innée.

J’hésite à tout reprendre à zéro ailleurs.
Ou à assumer clairement.
A bientôt 35 ans, il serait peut-être temps d’être à l’aise dans sa propre vie?

Pour résumer ce billet décousu : après un an de sommeil, il se pourrait que ce blog se réveille.
En attendant le déclic du 1er billet (que dire, après tant d’absence ?), j’alimente toujours mon compte Instagram.
Si le cœur vous en dit….

4 commentaires:

  1. je suis contente de te relire!
    comme toi, je ne souhaite pas dévoiler mon blog à mes proches, c'est mon jardin secret... d'ailleurs, je l'ai fait, de repartir à zéro !!!
    en tout cas moi je serais ravie de pouvoir te relire plus souvent!

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  2. Je venais régulièrement voir s'il se réveillait. ravie qu'il en soir ainsi

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  3. Moi aussi, je serai contente que tu reviennes :-)
    Bises

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  4. Je comprends tout à fait ça, ayant moi aussi toujours caché mon blog à ma famille, il faut dire aussi qu'il est bien plus sulfureux que le tien. Mais je n'aimerais pas l'idée d'être jugée, et je pense que j'arrêterais purement et simplement les articles.

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