lundi 31 mars 2014

Etre parent, c'est aussi.... #4

... Avoir une drôle de déco de cuisine parfois !

Près de mon évier :

Il va sans dire que le nombre de pipettes est inversement proportionnel à la qualité de nos nuits ces 10 derniers jours...

Et ce week-end, si vous étiez passés nous voir, vous auriez trouvé ceci sur le comptoir :


Kézako ?

Je vous laisse le découvir sur l'excellent blog d'Asia (rendons à César... tout ça tout ça) : http://www.funathomewithkids.com/2013/03/easter-eggs-three-ways-tie-dyed-eggs.html


Chez nous, voilà le résultat :


Sympa, non?

lundi 24 mars 2014

Que nous

Ce week-end, nous avons célébré le baptême de ma jolie nièce de 10 mois.
Ce fut l’occasion de retrouver la famille en cercle élargi, de partager un bon repas en prenant des nouvelles de chacun, de rencontrer les derniers nés des cousins et cousines (y’avait du bébé au m² !).
Et immanquablement, on a eu droit à « et le petit frère pour ces deux jolies filles, il est pour quand ? ».

Je m’attendais à la question puisque ma propre mère m’avait scruté le ventre avec attention la veille au soir, dès ma descente de voiture. Elle avait sans doute jugé que mon bourrelet ventral pouvait cacher autre chose que de l’excès de chocolat, puisqu’elle m’a posé la question de façon très directe plus tard dans la soirée.

Hum, moment gênant au possible.

« Non, Maman, je suis juste grosse. »

Ce qui donna l’occasion à mon père de me signifier qu’il faudrait peut-être que j’y remédie avec un peu de sport.

« Hum, j’y penserai quand je ferai des nuits complètes, Papa. »

 
Bref, c’était le galop d’essai pour Tata Micheline, Mamie Gisèle et toute la clique le lendemain.
Etonnamment, ma cousine du même âge, mère d’un garçon et d’une fille, n’a pas eu droit au même discours. Le choix du roi, vous pensez bien qu’elle peut s’arrêter là.
De façon totalement attendue par contre, ma jolie belle-sœur y a eu droit de façon encore plus insistante que moi, puisque sans enfants.
Son discours (et celui de mon frère) est bien rôdé depuis maintenant 2 ans qu’ils sont mariés.
Car oui, le harcèlement à la conception commence juste après la fin de celui à propos du mariage.
Leur réponse est la même d’ailleurs que celle de Grand Amour et moi-même à propos du fameux « petit frère »:
 
« Ce n’est pas au programme pour l’instant ».

Cette réponse claire à une question hautement indiscrète devrait largement suffire, non?
Dans notre cas, cela suffit la plupart du temps.
Mais dans celui de mon frère et ma belle-sœur, ça n’arrête vraiment plus.
2 ans qu’ils sont mariés, vous pensez bien qu’il faudrait peut-être qu’ils mettent ça au programme fissa.
Donc on leur cherche des excuses, des raisons. Jusqu’à maintenant, le fait que jolie belle-sœur n’ait qu’un contrat de travail à durée déterminée leur semblait le motif légitime.

« Mais tu vas être en CDI à partir du mois prochain pourtant ? » 

Et alors ?
Pourquoi, que quelqu’un m’explique pourquoi, ça passionne autant les foules ?
Et c’est loin d’être l’apanage de la « vieille » génération, ma propre sœur ou ma plus jeune cousine sont parmi les plus insistantes.
Comment ne peuvent-elles pas comprendre l’intrusion que cela représente ?
Comment ne peuvent-elles pas imaginer…

Que nous sommes peut-être en plein questionnement sur notre envie (ou non) d’avoir un 3ème enfant ?
Que cette réflexion est difficile, que nous balançons entre cœur et raison ?
Que le désir d’enfant n’est pas toujours synchrone dans un couple ?
Que l’un peut en mourir d’envie et l’autre non ?
Que l’on peut souffrir d’attendre que l’autre nous rejoigne dans cette envie impérieuse ?
Qui leur dit que je n’ai pas fait une fausse couche le mois dernier ?
Qui leur dit que Jolie Belle-Sœur et Petit Frère n’ont pas de problème à concevoir ?

Famille, je vous aime, vraiment. Mais je vous hais aussi. Ce genre de questions, en plus de créer des moments embarrassants en plein repas de famille, peut faire souffrir.
J’en rajouterais bien une louche sur la partie « petit frère » de la question qui nous est posée…. comme si ne pas avoir de fils était une tare ?

Gardez vos questions.
Ce qui se passe dans l’intimité de nos couples, dans le plus profond de nous, ça ne regarde que nous.

jeudi 20 mars 2014

Libérée, délivrée

L’autre jour, Grand Amour m’a surprise à prendre une nouvelle photo des p’tits fruits avec la tête coupée en mode anonyme.
« C’est pour le blog ».
« Ah, tu continues le blog ? »
« Oui, oui, je continue. »
« Et tu as beaucoup de lecteurs ? »
« Non, pas vraiment, mais c’est pas ça l’important. »

NDLR : j’ai parlé du blog à Grand Amour une seule et unique fois. Je lui ai assuré l’anonymat pour lui et les enfants. Il ne m’a jamais demandé l’adresse, et ne m’a donc jamais lue. Personne dans mon entourage ne sait que je bloggue. Je ne cherche pas à le cacher pourtant et si jamais ils parviennent jusqu’ici, je serais heureuse de les accueillir. Mais montrer mon blog, parler de mon blog, ce n’est pas le plus important.

L’important, c’est qu’écrire me libère.

Prise dans le tourbillon de la vie, je n’ai pas toujours le temps de m’interroger, de mettre des mots sur des expériences, des souffrances, des émotions. C’est parfois un exutoire aussi. Ce que je livre ici m’aide à y voir plus clair, à mettre par écrit ce que je n’arrive pas toujours à dire.

Parler de l’accident de ma mère, de mon ressenti vis-à-vis de son handicap, c’est quelque chose de très difficile pour moi. Alors que je l’ai écrit d’une traite ici.

Parler de mes débuts difficiles dans la maternité, de mes doutes de mère, ça ne m’est pas évident non plus. J’en parle de façon plus détendue ici.

Dernièrement, ce billet, , m’a délivrée d’un poids que je traînais sur mes épaules depuis 9 mois. Rien n’a changé depuis que je l’ai écrit, mais tout a changé tout de même. Parce que j’ai regardé la réalité en face, le temps de sa rédaction. Je n’ai pas la solution là tout de suite. Mais je sais qu’il va falloir la trouver, pour le bien de tous. J’y vois clair.

Je pourrais écrire tout ça dans un journal intime. Pourquoi publier ? J’avoue ne pas avoir la clé du mystère.
Mais je dis souvent à mes filles : « si quelque chose ne va pas, dites le à quelqu’un. Papa, Maman, Mamie, Parrain, Tata, les cousines, la maîtresse, peu importe… l’important, c’est de le dire à quelqu’un ».

Je me suis sentie assez seule à certaines périodes de ma vie.
Au démarrage du blog, mon mari travaillait loin de chez nous, avec 3 heures de trajets quotidiens.
Ma famille et mes amis n’habitent pas à côté.
Alors, pour tenir et avancer, je l’ai dit à quelqu’un, ici, sur ce blog.
Je continuerai tant que ça me fera du bien.
 

Alors, même si vous passez ici par hasard, merci.

Merci d’être ce quelqu’un.

mercredi 19 mars 2014

Un zeste de nous #4







 






# 1 +  2 Promenade en tête à tête avec la Groseille, un dimanche matin ensoleillé
# 3 + 4 + 5 Pause sucrée : congolais (recette de C. Felder) et crème au chocolat blanc
# 6  Surprise en levant le nez dans le jardin
# 7 Deux soeurs sur le chemin <3
# 8 Joli bouquet
# 9 + 10 Bricolage pour le baptême de ma nièce : une petit valisette pour récolter les cartes

mardi 11 mars 2014

De la souffrance au travail

On en parle ? Ou on fait comme si de rien n’était ?
Comme si cette envie de FUIR qui apparaît avant même 9h du matin n’existait pas ?

Fuir.
Ce bureau sans fenêtres, sans air frais, sans soleil.

Fuir.
Ces néons blafards et cette clim qui couine.

Fuir.
Ces sandwiches avalés devant l’écran pour gagner du temps et espérer ne pas rentrer trop tard (en vain)

Fuir.
Ce nouveau logiciel révolutionnaire dont on me promet d’améliorer les temps de réponse depuis des mois mais qui mouline toujours pendant 5 minutes dès que je modifie un chiffre.

Fuir.
Cette impression de n’avoir aucune valeur ajoutée, à remplir des tableaux toute la journée.

Fuir.
Toutes ces recommandations faites en vain car jamais écoutées.

Fuir.
Ces petites phrases assassines anodines  :
- « oh ça ne devrait pas te prendre trop de temps » Comme si cet énième tableau, cet énième graphique, cette énième analyse se créaient comme par magie en claquant des doigts (et non en croisant 3 sources de données différentes dans des tableaux croisés dynamiques à 56 colonnes).
- « Je me moque de tes horaires, tant que le travail est fait » (et quand y’a du boulot pour 12, on fait comment ?)
- « Apprends à dire non »… (mais pas à moi, ni à Big Boss, ni aux copains de Big Boss… mais à qui alors ?)
- « Mais tu verras, quand le logiciel révolutionnaire sera pleinement opérationnel, ça te dégagera plein de temps (et on pourra te donner plein de nouvelles études stratégiques) » (Hum, le projet qui a 2 ans de retard ? et qui en prend encore ?)
- « Je sais que tu es bien occupée mais fais le quand même. Tout de suite. » (chef, oui, chef !)
- « Fais le en parallèle » (en parallèle de quoi ? de ma nuit de sommeil ?)


Fuir.
Cette culpabilité grandissante de passer trop peu de temps avec elles, de passer à côté de leur enfance, de passer à côté de l’essentiel.
 
Fuir.
Ces larmes qui coulent parfois le soir, quand je rentre enfin.
 
Mais chuuuut… ne disons rien.

Faisons comme si j’étais mal organisée, comme si je n’étais pas assez résistante au stress, comme si je ne savais pas prendre de recul.
Après tout, j’ai un travail et par les temps qui courent, c’est précieux.
Après tout, je suis cadre (même si je n’encadre rien d’autre que… mon propre travail).
Il paraitrait même que j’ai le salaire pour ça (on parle en salaire horaire effectif ou pas ?). 

Chut, voilà.
Ce n’est rien.

mardi 4 mars 2014

Etre parent, c'est aussi... #3

... s’improviser styliste / couturière !

Bon, pas pour la vie de tous les jours quand on a 2 mains gauches comme moi. Mais pour un déguisement, ça se tente !
 

 
C’était une première et malgré quelques beaux loupés, je pense renouveler l’expérience.
Tout a débuté par une demande de la Framboise à… Noël. Elle voulait mettre sur sa liste un déguisement de lion pour Carnaval.
Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde et au moment des soldes, je lui ai demandé de confirmer son souhait de déguisement et je me suis mise en quête d’un déguisement de lion pas trop cher.
Malgré plusieurs dizaines de sites internet visités, je n’ai pas trouvé mon bonheur. C’était soit trop cher, soit trop moche.

Une recherche google en amenant une autre, je suis tombée sur des exemple de déguisements fait maison et me voici donc partie avec une toute nouvelle recherche :  DIY lion costume.

J’ai été emballée par cet exemple (sans trop de couture !) :


Et comme la Framboise est très jupe et tutu en ce moment, j’ai décidé d’assortir le haut avec un tutu fait maison. Ce tutoriel m’a bien aidée, même si j’ai fait un nœud bien plus simple :


Un petit tour chez Mondial Tissus pour du tulle et de la laine et un week-end de début février, je me suis lancée dans la réalisation du tutu. Alors autant vous le dire tout de suite, tous les tutos sur le net vous vendent un tutu réalisé en moins de 30 minutes…  C’est vrai, mais une fois toutes les bandes découpées et le découpage du tulle, c’est la partie la plus pénible de l’affaire ! Heureusement ma super belle sœur était à la maison ce week-end là et à 2, le découpage a été réalisé en une heure. J’ai ensuite fixé la bande élastique autour d’une de leurs petites chaises de bureau et là…. hop hop hop, en 20 minutes c’était fini.
 
 
 
Le résultat est magnifique, je suis ravie du temps investi (sans oublier pour autant que seule, j’en aurais eu pour 2h30…)

La semaine qui a suivi, je me suis mise en quête de la veste à capuche, que j’imaginais toute bête : polaire et marron.
C’étaient les tous derniers jours de soldes, il ne restait plus rien à Décathlon. J’ai fini chez Kiabi où j’ai déniché une polaire à la bonne taille, à 3.50€, youpi.
Certes, elle n’était pas marron, mais jaune avec des étoiles. Je me suis dit qu’une petite teinture règlerait l’affaire. J’étais toute en joie quand j’ai déniché un sachet de teinture Idéal couleur Sahara, j’imaginais déjà le résultat dans ma petite tête.
Il faut dire que je suis assez fan de la teinture pour tissus, que ce soit pour raviver les couleurs d’un pantalon, les housses de poufs ou pour cacher une malencontreuse tâche de javel sur un t-shirt. Le sachet coûte entre 2 et 4 €, ça permet de rallonger la vie d’un vêtement à pas cher. J’avais toujours été ravie du résultat. Sauf que je n’avais jamais lu toutes les petites lignes du sachet. Celles qui listent les types de tissu sur lesquels ça fonctionne.
Car, il faut le savoir : veste en polaire = polyester = tissu qui ne se teint pas.
Mais alors pas du tout du tout. La polaire est ressortie telle qu’elle était entrée du tambour de la machine (enfin, sauf la doublure et les biais en coton qui eux, ont pris la couleur).
 


Je prends enfin le temps de lire les instructions, je vérifie sur internet, qui me confirme mon erreur. J’apprends par la même occasion qu’une nouvelle teinture spéciale polyester existe.
Je suis une vraie tête de mule dans ces cas là (surtout quand j’ai un résultat bien précis en tête !) quitte à flinguer l’aspect « déguisement à petit prix » en rachetant cette teinture spéciale (à 7.50€).
Le choix de couleurs étant limité, j’ai dû opter pour le jaune.
 
 

Oops I did it again. Je n’ai lu toutes les instructions qu’une fois le sachet arrivé à la maison. C’est le genre de teinture qu’il faut faire dans une marmite en étain, pas le truc tout simple en machine !! Bon, comme je ne suis rien qu’une maman débordée qui n’a pas le temps de faire mijoter une polaire pendant 1 heure dans sa cuisine, j’ai cherché à contourner le truc et j’ai suivi les instructions, , pour tenter la teinture en machine malgré tout. Le résultat était plus que bof. La polaire était un peu plus jaune, on voyait encore les étoiles blanches. Bien moche, je ne voyais pas du tout un lion.
J’étais tellement déçue que j’ai commencé à m’imaginer peindre la veste à la gouache… sauf qu’à un moment, la persévérance devient de l’entêtement et l’entêtement de la bêtise.
J’ai renoncé à mon idée de veste (la polaire sera parfaite en « veste de printemps pour aller jouer dans le jardin un peu boueux »).

Comme je suis une bonne tête de mule (comment ça, je l’ai déjà dit), je me suis mise en tête d’une nouvelle idée. C’est celle là qui l’a emportée :


Bille en tête, je commence à tresser. Je perds pas mal de temps à essayer de « coudre » dans la tresse les poils de crinière avant de me rendre compte que l’option « pompons » de laine directement attachés dessus est bien plus rapide et esthétique surtout !
 

 
 
Quelques pompons et 10 minutes plus tard, la crinière est finie !
 
 

Un collant, t-shirt et pull de sa garde robe de tous les jours complètent la tenue. Quelques moustaches dessinées au crayon à maquillage et tadaaaa !

 

Roaaaaar !

 
Bilan :

En tout, j’y ai passé 3 à 4 heures et dépensé une trentaine d’euros. Moins économique que je ne le pensais, mais joli et surtout… unique. Je suis très contente de m’y être prise très en avance pour une fois.
La Framboise est tellement heureuse de le porter, ça vaut toutes les petites galères rencontrées !
La Groseille, elle,  portera avec bonheur le déguisement coccinelle acheté l’an dernier chez Oxybul, "comme Yoko!" (la coccinelle de Didou, ndlr).
Mais elle m’a tout de même commandé un tutu « comme ma sœur, Maman ».
Il y aura donc encore quelques beaux carnavals à tutus :-)
Bon Mardi Gras !
 
 

lundi 3 mars 2014

Un zeste de nous S 2014- 09 + 10

Rassurez-vous, je vous épargnerai les clichés de mouchoirs (usés par centaines) et de bassines (lavées et re-lavées)...
Nous sortons tout doucement la tête de l'eau. Nous avons cependant réussi à profiter de la moindre accalmie sur le front microbien pour prendre un peu de bon temps et quelques clichés ces 2 dernières semaines :











#1 Sur la fin de ma convalescence grippesque , séance pâte à modeler en tête à tête avec la Groseille aux anges
# 2 + 3 Entre 2 épidémies, un passage express en Haute Savoie pour reprendre des forces (smoothie vitaminé) et admirer le ciel blanc se confondre avec la neige
# 4 La Framboise dessine de mieux en mieux : je vous présente sa tortue pirate !
# 5 La Framboise se croit au Canada ;-)
# 6 Cadeau pour Mamie dimanche
# 7 Premières pâquerettes 2014, très en avance...
# 8 Pourquoi vouloir un grand jardin? Un arbre pour tourner autour et la Groseille est ra-vie!