mardi 29 octobre 2013

Bits + pieces # 36

Oups, j'ai oublié le bits+pieces d'hier.
Les préparatifs vont bon train, les cousines sont là... et on profite des derniers après-midis ensoleillés qu'octobre nous offre.

 
 
 
 
 

 
 
# 1 + # 2 je suis un peu en retard dans les préparatifs du baptême de la Groseille... séances intensives !
# 3 les calendriers de l'avent sont en magasin et il y en a pour tous les mauvais goûts
#4 et au milieu court une Framboise ;-)
# 5 Jolie nièce est dans sa période Titanic :-)
# 6 j'aime cette lumière d'automne <3

Bonne semaine !

jeudi 24 octobre 2013

La grande évasion

Certains jours, mes tympans saturent dès le petit déjeuner.
Quand à peine levées, elles s’arrachent la même poupée alors qu’il y en 26 autres dans la maison, par exemple.
Ces jours-là , quand je n’ai pas envie d’entendre ma voix de mère qui rabâche les consignes, qui tempête et qui tonnerre en montant haut dans les aigus… je m’évade un peu.
(Grâce à Grand Amour qui comprend en un regard qu’il faut qu’il assure tout seul pour quelques heures... <3 )
Mais comme arrive quasi instantanément à grands pas la fameuse culpabilité maternelle (vous savez celle qui vient avec les vergetures ?)… j’essaie de combiner temps pour moi et bénéfice pour elles. (tout en me demandant si un jour j’arriverai à prendre du temps pour moi sans culpabiliser ?)

Bref, le week-end dernier, je me suis évadée 4 heures dans mon garage.
Ca envoie du lourd niveau évasion, hein?

Une envie pressante m’avait prise dans la semaine, après une nouvelle frénésie créative de la Groseille. La Groseille a en effet la fâcheuse habitude de « siner » sur tous les supports disponibles, hormis la feuille, of course.
Là où la Framboise avait par mégarde dépassé 2 ou 3 fois de la feuille, la Groseille a carrément entrepris de refaire la déco….et au fil des jours et des séances de dessin, elle a livré une version toute personnelle du petit bureau à dessin qu’on avait acheté chez le Suèdois.
Donc vendredi soir, j’ai fait un tour chez Le Roi Malin. Je me suis bien marrée devant les pots de peinture.
 


Et une fois rentrée, j’ai gratté, gratté, gratté !
Ca a à peine atténué les traces de feutre. :-/
Heureusement que j’avais pris soin d’acheter une sous-couche spécial bois….
 
 
 

Résultat après 2 couches passées samedi…pas mieux.
 

Dimanche matin, je me suis enfermée dans le garage pour attaquer la partie la plus intéressante : la peinture.
A défaut de repeindre les murs comme je le souhaiterais, je pouvais m’amuser avec ce petit bureau.
Hi hi hi, j'étais ravie.
Malgré la couleur foncée que j’avais choisie (« Vison ») et TROIS couches étalées généreusement, on voyait encore certaines traces de feutres.
Et comme je suis du style à faire compliqué quand on peut faire simple, j’ai entrepris de peindre les barreaux des chaises ainsi que 2 petites bandes sur les pieds de la table de couleurs différentes (rose pâle et mauve… ou « Anémone » et « Enfance » si vous bossez dans le marketing).
Autant vous dire que je me suis enroulée dans le scotch à peinture et que j’ai fini par terre sur le sol du garage pour tenter désespérément de faire ces rayures droites.
En vain.
J’ai pesté.
Beaucoup.
A ce moment, c’était plus tellement fun et le résultat pas vraiment à la hauteur de mes espérances.
 


 
 
Mais quand la Framboise m’a sauté au cou en l’apercevant, j’ai su que j’avais bien fait.
Parce qu’allongée par terre mon pinceau à la main, je n’ai pensé à rien d’autre et je me suis vidée la tête.
Parce que j’étais heureuse de sortir du garage retrouver mes filles toutes joyeuses.
Et c’était bien là le véritable objectif de la chose.
Le fait que la table soit beaucoup plus jolie et propre n’a pas ému la Groseille le moins du monde (elle s’en moque comme de sa première couche !).
Elle tentait déjà de coller des gommettes dessus 3 minutes après le retour du mobilier !



La crèche et la bannière

L’obtention d’une place en crèche…..C’est sans doute un sujet un peu « banal » vu de l’extérieur. Mais vu de ma fenêtre, c’est la croix et la bannière.
J’en avais déjà parlé ici. Et mentionné rapidement que ma prose n’avait pas eu l’effet escompté auprès de ces messieurs dames de la commission dans ce bits+pieces.

Mais on va dire que je suis plutôt têtue persévérante comme fille, et j’ai demandé à retenter ma chance (même joueur joue encore).
La directrice m’a fait comprendre qu’il faudrait que je me retape la totale : RDV préliminaire au dépôt de dossier, remplissage de dossier et re-lettre de motiv’.
Outch’.

Me voilà dans le bureau (au moins cette fois-ci elle ne m’a pas posé de lapin).
J’évoque la décision de la commission.
Elle me coupe : « La commission décide en fonction de mon avis vous savez »
J’ai compris le message, j’ai intérêt à la brosser dans le sens du poil.

Je sors mon plus beau sourire hypocrite et je reprends le fil de la conversation.
Sauf qu’elle m’a dans le nez et elle me le fait savoir d’emblée. Elle me recoupe.

« Votre temps d’accueil est trop étendu » (8h15 – 17h30, ndlr).
« Vous vous rendez compte de l’impact sur mes plannings ? »

(comment dire ? le planning c’est un peu mon métier…. hum…. Et puis quand on affiche 8h – 18h30 en horaires d’ouverture officielle, on est sensé créer l’organisation qui va avec, non ?)
Le message est clair : Je n’ai pas le profil de la maman qu’elle a envie d’aider.

« J’ai un devoir de service public, vous comprenez. Il y a des familles plus défavorisées que vous »

(je sais, le barême de notation des dossiers en fait déjà clairement état, on « récolte » moins de points quand les 2 parents travaillent… mais j’ai quand même le droit de demander ma p’tite part de service public, non ?)

« De toutes façons, quand on travaille comme vous 5 jours par semaine, on prend une assistante maternelle. »

J’aurais dû l’enregistrer quand elle a prononcé ce « comme vous », il était tellement lourd de signification dans sa bouche… Un certain mépris, une accusation à peine voilée…. Devrais-je avoir honte de travailler à temps plein en étant mère de 2 enfants ?
J’ai ravalé toutes mes répliques rageuses…. J’ai expliqué l’importance qu’un mode de garde collectif revêtait pour moi. La Groseille a 2 ans, elle passe ses journées dans un cadre familial, c’est bénéfique qu’elle se sociabilise, etc.

« Non mais c’est pas la peine de me dire ça hein, vous prêchez une convaincue »

Là, j’avoue, j’étais un peu perdue… (rapport aux galons qu’elle a mentionné fièrement en ouverture de discussion).
Devant mon air ahuri, elle a lâché l’argument de compèt’ :
 
« Non mais vous comprenez, il y a un collectif d’assistantes maternelles qui s’est créé sur la commune parce qu’elles manquent de travail. On est en période électorale, vous vous doutez bien que le maire n’aime pas ça. »

Ah, c’est donc ça…. je suis sensée choisir le mode de garde de ma fille en fonction des ambitions électorales du maire de la commune !?

Sauf que le collectif d’assistantes maternelles, ça va, on a donné.

Dans notre commune précédente, elles se sont regroupées en mafia association.  Cela leur permettait d’imposer toutes leurs volontés aux parents (et hop, une augmentation de 15% des tarifs horaires suite à une soi-disant étude de marché des tarifs pratiqués dans le coin). « L’association » s’immisçait dans tout, plus moyen de traiter directement entre parents « employeurs » et assistante maternelle. Tout devait avoir l’aval de la fameuse assoce, qui arrangeait évidemment à sa sauce la convention nationale collective…. Bref, c’était plus une relation client-prestataire où le client n’est pas roi qu’autre chose.

Ne vous méprenez pas, je n’ai rien contre les assistantes maternelles. Maman l’était et Grande Sœur l’est.
Et c’est justement parce que je sais qu’on peut faire très honnêtement ce métier que j’ai été ulcérée de voir comment certaines assistantes maternelles se comportent dans certaines régions où les places sont rares (et chères). Dans d’autres milieux, ça s’appelle de l’entente illicite et de l’extorsion…
Bref, le pseudo-statut de parent-employeur je n’en veux plus.

Je ferai désormais tout ce que je peux pour enfin CHOISIR le mode de garde de mes enfants, quitte à mendier ma place en crèche à chaque nouvelle commission.

La directrice m’a dans le nez, certes.

Mais elle m’aura surtout dans son bureau tous les mois.

lundi 21 octobre 2013

Bits + pieces #35

 


 
 
 
 
 

# 1 Aller-retour express (et sous la pluie) à Lyon pour signer l'acte de vente... maison vendue pour de bon !
# 2 Petit dessert fruité pour fêter ça
# 3 ils ont de l'humour les marketteux de chez Luxens...
# 4 projet en cours (en lien direct avec la photo #3), je vous en parle bientôt
# 5 la Framboise tient de sa mère (gourmande!)
# 6 la tablette m'avait pourtant dit de fuir
# 7 + # 8 Sortie du dimanche bien agréable....

Bonne semaine !

lundi 14 octobre 2013

Bits + pieces #34

Encore une semaine chargée qui s'annonce (avec signature d'acte de vente dedans !)...
Heureusement que le bits+pieces est là pour tout garder en mémoire...







 
#1 On a commencé par une mauvaise nouvelle (ma lettre de motivation n'a pas fait mouche...)
# 2 On s'est consolés dans un bon resto ;-)
#3 Je croise tous les soirs les "jumeaux à scooter" : même engin, même équipement, même carrure, je m'amuse à croire que ce sont de vrais jumeaux inséparables !
# 4 Ma petite danseuse <3 toute fière
# 5 + 6 Des feuilles du jardin + de la colle + des feutres = 2 heures de tranquilité dimanche matin
# 7 l'autre plaisir du dimanche pour les p'tits fruits : un bain moussant!! (ça change des douches express de la semaine!)


Bonne semaine !

mercredi 9 octobre 2013

C’est comme la confiture…

Grand Amour aime la photo.
Grand Amour fait de la photo.
De la belle photo (à un niveau amateur bien entendu… j’ai un peu honte de dire ça vu la qualité médiocre des photos de mes bits+pieces...)

Grand Amour était pas mal impliqué dans le photo-club de notre bourgade en région lyonnaise.
Quand nous avons déménagé à Cambrousse-la-Ville, 2500 habitants, nous avons gardé nos petites habitudes sociales et avons donc noté consciencieusement la date du prochain « forum des associations » comme on dit dans les campagnes. Un genre de grand barnum où toutes les assoces du coin viennent faire leur pub et engranger des inscriptions.
On a un peu déchanté quand on a réalisé qu’un quart seulement du gymnase était rempli par les stands. Nous avons néanmoins été très agréablement surpris par la diversité et la qualité des activités proposées, même si… point de photo-club à l’horizon.

En faisant 2/3 courses au supermarché du coin quelques jours plus tard, j’étais en transe à la vue d’une affiche (les caissières m’ont prise pour une cinglée quand j’ai dégainé mon iphone pour la prendre en photo !)
L’office du tourisme du village d’à côté organisait un concours photo amateur ! 2 thèmes au choix, 3 photos par thème, une expo à l’office du tourisme pendant un mois.
De quoi redonner le sourire à mon photographe de mari.

Quelques semaines plus tard, nous voilà à l’inauguration de l’expo photo, le week-end dernier.
De quoi organiser une petite sortie en famille pour « aller voir les photos de Papa » et rencontrer du monde au vernissage.
Nous entrons dans l’office de tourisme, il y a déjà beaucoup de monde. L’expo se tient au 3ème et dernier étage, je suis soulagée que la Groseille se débrouille toute seule avec les escaliers maintenant, même si elle monte à 2 à l’heure et que ça fait râler les impatients.
On arrive enfin sur le plateau d’exposition, il fait une chaleur étouffante.
On démarre un premier tour de l’expo. On doit slalomer pas mal car des groupes de gens papotent devant les photos sans les regarder et ne se poussent pas d’un centimètre. Un écran de projection est posé au milieu de la pièce et cache une partie des photos accrochées au mur. Je trouve ça franchement dommage au premier abord, puis ça me pince le cœur quand je réalise que 2 des 3 photos de Grand Amour se trouvent derrière… Je repense au soin qu’il a eu à choisir ses clichés, à la soirée entière qu’il a passé à faire ses passe-partout…

Les filles sont sages, enfin surtout la Framboise qui regarde chaque photo avec un air concentré… la Groseille a vite décroché.
On tourne un bon quart d’heure, on commente les cadres, on pouffe devant certaines légendes, on s’interroge sur les hors-sujets.
La Groseille s’impatiente. Je lance un « allez, on va chercher un papier pour voter pour Papa exclusivement et on y va ».

C’était sans compter sur le traquenard de Robert….

On traverse la pièce pour prendre un bulletin de vote posé sur une table à l’opposé de la sortie.
Le noir se fait dans la pièce.
D’un coup, sans prévenir.

Robert prend le micro.
« Mesdames et messieurs, je vais dire quelques mots avant le verre de l’amitié »…

Zut, il fait noir, j’ai pas noté les numéros de photos de Grand Amour, qui sont de l’autre côté la pièce- derrière l’écran près duquel est planté Robert.
Les gens s’attroupent, la sortie est bloquée.
On est coincés.
Je ne panique pas, Robert aura vite soif, dans 10 minutes on est sortis, pensé-je.
 
Et là, Robert attaque son discours.
Il s’enflamme.
Il a oublié où il était (dans un village à côté de Cambrousse la Ville), et nous la fait façon vernissage sur les Champs Elysées.
Il enchaîne passionnément sur les thèmes de l’expo. Il a fait un tour sur Wikipédia, sans aucun doute possible. Je me mors les joues pour ne pas pouffer quand il nous liste tous les proverbes en rapport avec le thème. C’est bon, Robert, passe à la suite, aux remerciements des participants par exemple.
Mais non, il continue.
Et il lance le rétroprojecteur. J’ai pensé qu’il allait projeter les photos reçues pour le concours.
Mais non. Il a bien fait ses devoirs sur internet, alors il nous projette SA sélection perso de photos sur les thèmes du concours.
Google power.
Je suis encore plus dégoutée que l’écran cache les photos des participants.

Les 10 minutes sont passées, je commence à trouver le temps long et je ne suis pas la seule. La Framboise couine qu’elle ne voit rien (moi non plus), la Groseille veut se faufiler entre les jambes des spectateurs.
On finit chacun avec un p’tit fruit sur les épaules pour les contenir. J’ai chaud, j’ai envie que Robert termine vite son speech.
Il enchaîne enfin sur les remerciements…. aux « officiels » présents… et il attaque la liste des excusés absents… hum hum.
J’ouvre la fenêtre pour me jeter à travers pour avoir un peu d’air, la chaleur est intenable.
Allez, plus que 2 minutes et le calvaire se termine.

Mais non, il enchaîne : « je voudrais profiter de l’occasion pour remercier 3 membres du conseil d’administration de l’office du tourisme qui nous quittent cette année pour partir à la retraite… »
C’est là que j’ai compris que cette petite sortie familiale avait définitivement sauté par-dessus le requin.

C’en suit 30 minutes supplémentaires de discours, avec une allocution personnalisée pour chacun des 3 compères « Janine, on te doit de nombreux prospectus sur le canton », « Denise, j’ai toujours apprécié les décos « flash » que tu confectionnais pour la vitrine » « Paulo, tu as toujours le bon mot pour attirer les foules »…
Certains chanceux près de l’escalier fuient regagnent la sortie.
La Groseille a commencé à parler fort, difficile de lui faire « chuuut » en continu pendant 40 minutes. Je les ai laissées dessiner sur les bulletins de vote, et je crois même que la Groseille a dessiné sur la nappe en papier aussi (mais j’en suis pas sûre, rapport à la pénombre)
Certaines fans de Robert ont lancé un « mais c’est quoi ce bruit ? » « ce sont les enfants, là… » « ah mais y’a des enfants ? ».
Et pourquoi il n’y aurait pas d’enfants ? Les expos photos à Cambrousse-la-Ville ne peuvent pas attirer un public familial ?
Il est vrai que je me suis demandée ce qu’on faisait là mais oups, c’est la faute de Denise qui n’a pas précisé sur le prospectus que c’était un pot de départ en guise de vernissage.
Ou celle de Denise, qui a fait une déco trop attractive.
J’ai fait mon regard-mitraillette et ignoré du mieux que j’ai pu.

Secrètement, je n’avais qu’une envie, c’est que la Framboise nous gratifie d’un de ces moments de honte parentale intersidérale en hurlant haut et fort « je veux faire cacaaaa »…. Au moins, l’attroupement inamovible se serait écarté. Mais non, elle a gardé ça en stock pour la prochaine fois qu’on ira au restau avec mon père (qui a tellement apprécié la dernière fois….)

Quand la lumière s’est enfin rallumée, on était rincés.

L’attroupement s’est déplacé vers le buffet. J’ai traversé la pièce sans ménagement pour noter les numéros de photos de Grand-Amour. Robert a failli m’assommer en décrochant son écran de projection « parce qu’il faut bien qu’on voit les photos ma p’tite dame ! »

Ah oui, les photos… on les aurait presque oubliées celles-là, après 45 minutes de discours dans le noir et une chaleur écrasante, sans possibilité de s’éclipser… et surtout un discours sans même un remerciement aux artistes qui les ont prises….

Ah oui, les photos.
 
On est partis sans boire le verre de l’amitié.

mardi 8 octobre 2013

Son souffle

Vivre avec un enfant asthmatique, ça vous apprend:
- à développer votre créativité en matière de diversions pendant les prises de ventolïne au baby-haler
- à devenir un radar humain à "mauvaise toux" au premier "cof-cof" émis (ça marche avec les enfants des copines)
- à développer votre répertoire de comptines pour faire diversion pendant les prises de ventolïne au baby-haler (bis repetita)
- à improviser un sauna dans votre salle de bains en moins de 5 minutes quelle que soit l'heure (mais c'est encore plus fun à 2h12!)
- à devenir une experte ès-matelas incliné au point de conseiller les copines
- à dormir (ou pas) assise, votre petit fruit bien calé à la verticale contre vous
- à rassurer votre petit fruit, même quand vous avez la trouille au ventre ("tout va bien, tout va bien.... encore 30 min à suivre le protocole et j'appelle le samu")
- à répéter comme un mantra "respire doucement, respire profondément, respire"
- à reconnaître les signes d'apaisement au premier essouflement du râle, au premier sifflement qui s'atténue...
- à ne dormir que d'une oreille... L'autre étant toujours à l'écoute de son souffle...

Son souffle.

lundi 7 octobre 2013

Bits + pieces #33

Un bits + pieces exclusivement gourmand cette semaine !
La semaine passée, on a fêté 2 anniversaires, 2 fois!
L'occasion, vous vous doutez bien, pour 4 gâteaux!
Dans la semaine, je les ai achetés chez un artisan de notre région, et le week-end, je me suis mise aux fourneaux!

 
 
 
 
 
 

#1 Un gâteau "idéal" pour les 2 ans de la Groseille (devinez qui a rajouté les framboises du jardin dessus?)
# 2 Perle noire pour Grand Amour
# 3 une petite sucette en chocolat pour décorer le gâteau...
# 4 ... Tortue !! Gros gos succès auprès de la Groseille
# 5 à l'intérieur : mousse amande, compotée de griottes et praliné croustillant
#6 une petite tarte au citron pour Grand Amour, agrémentée d'un palet gélifié à la myrtille mais on n'en a pas senti le goût, le citron était trop présent... mais qu'est que c'était bon!

Du coup, cette semaine, c'est salade verte!

Bonne semaine!

mardi 1 octobre 2013

2 ans ma Groseille !


Elle était dans mon cœur bien avant d’être dans mon ventre.
Elle s’est fait attendre, mais pas si longtemps finalement.
Elle n’a pas voulu naître en septembre, elle préférait octobre
Sans doute parce qu’elle aime « jouer dehors comme les enfants du nord » *
Elle est née aussi brune que sa sœur était blonde.
Les joues bien rebondies et les yeux pétillants
Elle a charmé tout le monde instantanément
Elle a repoussé plus loin, s’il était possible, les limites de notre fatigue
Toutes ces nuits blanches sur le fil, épuisés, envahis par le doute…
balayées au matin d’un sourire charmeur.
Elle a grandi sans qu’on le voie vraiment
Son père croit encore qu’elle met du 12 mois en vêtements…
Elle n’a peur de rien, et avance sûre d’elle,
Toujours souriante, toujours enjouée,
Elle trace son petit bout de chemin,
Depuis 2 ans aujourd’hui, telle une fusée dans nos vies.
 
Joyeux anniversaire ma (plus si) petite fille.





* référence à Francis Cabrel